Archives août 2007

 

 

Très belle récolte d’échalotes. Elles avaient été plantées début Avril. Il n’y a plus qu’à les faire sécher au grenier et à les déguster avec une bonne salade du jardin.

 

Petite capucine qui grimpe sur ma palissade d’osier.

 

Massif de rosier (invisible sur la photo : trop grand) avec des camélias annuels, agératums, oeillets d’Inde et du myosotis qui se ressème tout seul.

 

Camélia annuel

 

Massif d’ombre sous le saule pleureur avec des impatiens (pas les mêmes que les gouttes de sangs des jardinières).

 

Dahlia rouge au feuillage pourpre

 

Les derniers lys accompagnés derrière par des camélias annuels.

 

Petit massif le long de la volière avec de gauche à droite Nemesia, Véronique, Pélargonium, Bégonia, Amaranthe et Gueules de loup.

 

Nemesia

 

Inflorescence du cléome

 

On peut résumer notre été en 1 mot : POURRI

Pourtant on avait bien commencé l’année, sans hiver avec un mois de janvier (on aurait presque pu réveillonner sur la terrasse ! mdr) et février doux (jusqu’à 15°c) et sans neige (ou si peu) ! Même le chauffage avait tourné au ralenti (ya qu’à voir le tas de bois !!!). Après le printemps est venu avec une sécheresse en plein mois d’avril et des températures autour des 30°c dignes d’un mois de juillet (on avait plus chaud que dans le Sud). La végétation avait facilement 1 mois d’avance. Malheureusement fallait bien le payer un jour. Boum ! sur notre été !!! Il n’a fait que pleuvoir durant le mois de juin, juillet et août laissant tout de même de timides éclaircies et des t° n’excédant pas souvent les 25°c. Le climat serait t’il devenu fou ???

Beaucoup de conséquences au jardin : vu le si beau temps d’avril j’avais prévu le coup en plantant une trentaines de pied de tomates, au final, j’ai eu beau traiter à la bouillie bordelaise, mes pieds ont attrapé le mildiou et j’ai eu du mal à sauver 6 pieds mais ils ne feront pas long feu ! Au niveau des salades, j’ai eu une très belle récolte mais elle a vite poussé et il fallait en manger tous les soirs mais ça n’a pas suffit et elles sont vite montées en graines. Les mauvaises herbes ont poussé à une vitesse folle entraînant des désherbages répétitifs ! Les plantes ne sont pas très belles, mes amarantes n’ont pas réussi cette année et sont toutes petites. Les lapins se sont régalés de mes haricots (c’est l’inconvénient des jardins à la campagne). En plus du climat, j’ai pris du retard dans mon jardin (à cause des nouveaux massifs à entretenir, des études et des stages) et j’ai planté mes dernières annuelles début juillet. Voilà en espérant que l’année prochaine sera plus clémente et qu’on aura un véritable été comme l’année dernière !

 

Jean Jacques me dit que ses Roses trémières sont tachetées de taches marrons et me demande si j’ai un remède. Les Roses trémières sont attaquées par la rouille accentuée par l’humidité. Elles sont sensibles à ce champignon qui n’affecte pas la floraison mais les fatigue et diminue leurs capacités de photosynthèse. Il existe plusieurs remèdes :

- Traitement préventif : Améliorez la circulation de l’air autour de la plante. Utilisez des cultivars résistant s’il en existe. Ne pas installer de plantes sensibles trop prêt pour éviter une contamination rapide.

- Traitement biologique : Supprimez les feuilles atteintes, voire les sujets entiers et surtout les brûler pour éviter la contamination vers d’autres plantes du jardin.

- Traitement chimique : Pulvérisation de fongicides à base de triforine, de propiconazole ou de mancozèbe. Pour ma part, j’utilise de la bouillie bordelaise, la même que pour l’oidium des tomates, mais il faut le faire très souvent mais l’inconveniant c’est le prix de la bouillie bordelaise !