Langres est une cité fortifiée perchée à 470 m d’altitude, située entre Bourgogne et Champagne. La ville possède la plus grande enceinte fortifiée d’Europe avec ses 15 km de remparts dont 3,6 km autour de la vieille ville. Le tour des remparts offre un panorama à 360° sur la campagne alentours. La ville fait partie des « 100 plus beaux détours de France ».

La Porte des Moulins (1647)

Elle fut pendant longtemps l’unique accès Sud de la ville. Elle était percée à l’origine de trois ouvertures (une porte charretière centrale et deux portes piétonnes latérales), avant de conserver que deux passages identiques.

La porte des Terreaux
Également appelée porte Neuve construite par le génie en 1848 pour faire jonction avec la porte des moulins (au sud de la ville) également a deux porches à l’ouest de la ville.




La Tour de Navarre et d’Orval
« Cet ouvrage est situé sur un terrain le champ de Navarre ; actuel camping ayant appartenu aux comtes de Champagne, également rois de Navarre. Il s’agit de la tour d’artillerie la plus monumentale ; son diamètre de 28 mètres, sa hauteur de 20 mètres et sa vingtaine d’embrasures de tir réparties sur quatre niveaux en font un ouvrage hors du commun. Ses murs atteignant 7 mètres d’épaisseur protègent deux salles puissamment voûtées et casematées.
L’artillerie de sa terrasse devait protéger le plateau en avant de la porte des Moulins. Quasiment achevée en 1515 après seulement quatre années de travaux, elle fut rehaussée de 2,5 mètres afin d’accroître la portée des canons installés sur sa terrasse. Cette transformation en cours de construction entraîna la pose d’un second niveau de gargouilles et la réalisation d’une nouvelle tour, la tour d’Orval, protégeant une rampe d’artillerie en spirale. Celle-ci pouvait acheminer les canons au sommet de la tour de Navarre à l’abri des tirs ennemis. En 1825, le Génie militaire transforma cette tour en poudrière. Une charpente conique fut alors construite afin de protéger les salles inférieures des infiltrations. » Source : tourisme-langres.com














« Avec ses hauts remparts, ses imposantes tours, ses nombreux clochers, Langres se présente telle une fière forteresse campée aux portes de la Champagne et de la Bourgogne. En parcourant les 3,5 km de son chemin de ronde resté épargné au cours des siècles, la ville surplombe un vaste panorama : à l’Est, il s’étage en plans successifs du lac de la Liez et de la vallée de la Marne jusqu’aux Vosges, laissant même parfois deviner les Alpes Bernoises. A l’Ouest, au delà de la verdoyante vallée de la Bonnelle, le plateau de Langres s’ouvre à vos yeux avec ses haies et ses coteaux boisés. Suivez le dédale de ruelles et, au détour de passages couverts, laissez vous conter l’histoire de la cité. Celle-ci est gallo-romaine à travers ses monuments antiques, sa mosaïque de Bacchus et ses sculptures très parlantes. Elle est médiévale par son parcellaire et par le rayonnement de sa cathédrale d’inspiration clunisienne. La Renaissance, quant à elle, se déploie en d’élégants hôtels particuliers, initiant les riches familles langroises à un confort grandissant, dans un décor s’inspirant des traités antiques que l’architecture civile classique développera avec beaucoup de raffinement. » Source : tourisme-langres.com





La Tour du Petit Sault

« Cette tour d’artillerie en forme de U et aux flancs allongés était destinée à contrôler l’angle nord-ouest de l’enceinte et la route de Paris passant à ses pieds. Dotée d’énormes embrasures et de murs dont l’épaisseur atteint sept mètres, ses dispositions intérieures épousent la déclivité du terrain. Les deux salles aux voûtes puissantes sont reliées entre elles par un escalier monumental et supportent une vaste terrasse d’artillerie.
Les parements extérieurs décorés de bossages et équipés de gargouilles viennent rehausser le relief et l’accroche esthétique de la tour.
Profitant des travaux occasionnés par la construction d’un tel édifice, la Chambre de Ville obtint le creusement d’un puits public initialement pourvu d’une margelle.
Naturellement défendue par des pentes abruptes, cette partie de l’enceinte ne requérait pas une telle surabondance de moyens. Composition particulièrement habile, impressionnante et surdimensionnée, cet ouvrage met en scène la vocation militaire de Langres au début du XVIe siècle.
Animation estivale : du 15 juillet au 15 août, tous les soirs à 18h30 précises, démonstration de tir à l’arquebuse (proposée par la Cie des Hallebardiers – gratuit). » Source : tourisme-langres.com



La porte de l’hôtel de ville
Nord-ouest de la ville, fortifiée en 1592 et reconstruite en 1750, son poste de garde de la porte de l’hôtel de ville (1620).


La porte Gallo-romaine
Porte augustéenne aujourd’hui incluse dans les remparts, elle est l’unique partie visible des monuments ornementaux de l’époque gallo-romaine. Elle fut construite vers -20 avant Jésus-Christ.

La Cathédrale Saint-Mammès

« Bâtie à partir de 1150 et achevée à la fin du siècle, la cathédrale Saint-Mammès était celle d’un vaste diocèse situé entre Champagne et Bourgogne.
C’est le dernier grand édifice construit dans la lignée de l’abbatiale romane de Cluny édifiée à la fin du 11e siècle. Située au carrefour d’influences artistiques diverses, la cathédrale Saint-Mammès conjugue harmonieusement un décor et des volumes romans avec les premières innovations gothiques. L’emploi de la voûte sur croisées d’ogives, novateur dans la région, a permis de donner au vaisseau une largeur et un éclairage plus importants que dans les autres édifices clunisiens.
Reconstruite en 1768, l’imposante façade néo-classique se compose de deux tours encadrant un avant-corps sommé d’un fronton. Celui-ci est surmonté de deux statues monumentales représentant la Synagogue (à gauche) et l’Eglise (à droite). Chacun des trois niveaux est scandé par des colonnes ou des pilastres aux ordres dorique, ionique et corinthien. Durant la Révolution, certains éléments de décor ont été détournés de leur symbole initial. Ainsi, au-dessus du portail nord (à gauche), la mitre et la crosse épiscopales ont été transformées en bonnet phrygien et en faisceau de licteur.
Au fil de la visite, laissez-vous charmer par la chatoyante toiture du 19e s. réalisée en tuiles vernissées, les oeuvres Renaissance comme la chapelle d’Amoncourt et son pavement de Faïence, le bas-relief des reliques et les tapisseries de Saint-Mammès ou encore le grand orgue du 18e s… » Source : tourisme-langres.com







Square Claude-Henriot : créé en 1830 sur l’emplacement de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul, le square fut agrémenté d’un kiosque à musique (1890)


La Maison Renaissance (accès libre)
« Construite entre 1540 et 1550, cette maison est le plus bel exemple de l’architecture civile langroise de la Renaissance. Elle se compose de deux bâtiments, l’un sur rue, l’autre sur jardin, reliés par un couloir latéral. Organisé en empilement vertical, selon les fonctions des différents niveaux, cet immeuble comprend de bas en haut, une cave, un sous-sol et deux niveaux d’habitation.
Côté jardin, la façade présente une composition géométrique simple : deux niveaux de colonnes ioniques et corinthiennes se superposent. Fortement marquées par des corniches, les horizontales viennent rompre la verticalité des colonnes et des fenêtres à meneaux. Appartenant à la renaissance classique, cette maison bourgeoise est par son décor, directement héritière de l’antiquité : frises avec motifs de draperies reliées par des anneaux et des bucranes, recherche du naturalisme avec grappes de fruits, palmettes et « choux bourguignons »…
Depuis la cour, close par une balustrade en pierre, une porte permettait d’accéder directement à la salle des communs ou services, à semi enterrée. Voûtée d’arcs surbaissés, les cuisines conservent une grande cheminée et des espaces réservés au stockage des aliments. Dans la cour, les domestiques puisaient l’eau de pluie, récoltée dans l’élégante citerne couverte d’un petit dôme.
Sur le côté de la façade, une porte en plein cintre ouvre sur un couloir qui traverse la maison pour relier la rue Cardinal Morlot, principal axe commerçant de la cité au XVIe siècle. Ce long couloir dessert les salles du rez-de-chaussée avec l’ancienne salle de réception, une petite cour intérieure, ainsi que l’escalier en vis qui distribue les étages et les sous-sols. Depuis les cuisines, on accède ensuite au niveau de caves plus anciennes. Datées du XIV ou XVe siècle et couvertes sur voûtes d’arêtes, elles présentent des chapiteaux sculptés à motifs végétaux, animaux ou humain, un puits… » Source : tourisme-langres.com




Langres (Haute-Marne – Grand-Est)
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