Saint-Amand-les-Eaux, ville thermale située entre Valenciennes et Lille, dans le Parc Naturel Régional de Scarpe-Escaut (Parc naturel transfrontalier du Hainaut), à l’orée de la Forêt Domaniale de Raismes-Saint-Amand-Wallers.
La ville fait partie des Plus Beaux Détours de France : https://www.plusbeauxdetours.com/tous-les-plus-beaux-detours/detour-par-saint-amand-les-eaux-dans-le-nord/

L’abbaye de Saint-Amand (Abbaye d’Elnon), ancienne abbaye bénédictine en activité de 639 à 1790. Détruite à la Révolution, il reste l’entrée principale de l’Abbaye (Echevinage) et la tour de l’Abbatiale.

Les anciens pavillons d’entrée de l’Abbaye, de style baroque. Terminé en 1632, cet ensemble, qui servait à la fois d’entrée de l’abbaye et d’hôtel de ville, comporte, sur l’axe, un portail, anciennement à pont-levis, flanqué de colonnes et terminé par un fronton incurvé. Un clocher ou beffroi carré à deux étages le domine. Un petit bâtiment relie celui-ci de part et d’autre à un pavillon octogonal à un étage, coiffé d’un dôme à pans.

« Egalement rescapé de la Révolution comme la Tour abbatiale, l’Echevinage qu’on appelle aussi prieuré servait autrefois d’entrée principale de l’abbaye. Il contenait les salles de justice et les prisons. Une mosaïque au niveau des Jardins de la Tour abbatiale nous permet d’imaginer l’ensemble des bâtiments qui constituaient l’imposante abbaye bénédictine du 17ème siècle. L’Echevinage était alors relié à la Tour abbatiale. Un mur d’enceinte entourait l’ensemble de l’abbaye et un bras de la Scarpe était dévié pour une meilleure protection. L’entrée dans l’abbaye s’effectuait par un pont levis qui donnait sur une grande cour où les moines de l’ordre Saint Benoît vendaient les produits de leur travail. » Source : tourisme-porteduhainaut.com

La sublime tour Abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux, avec sa façade baroque richement décorée. Elle a fait l’objet d’une restauration. Des fouilles sur le parvis ont permis de retrouver l’ancien pont du XVIIème siècle, en cours de restauration. Elle abrite un musée et un carillon qui rythme la vie des amandinois. L’abbatiale fut détruite à la Révolution.


« La Tour abbatiale, ancienne entrée de l’église abbatiale, haute de 82 mètres, fut construite de 1626 à 1640 sous l’abbé Nicolas Dubois qui en fit une provocation à l’austérité protestante par son style baroque. Entourée de deux petites tourelles, son architecture est spécifique de la région des Flandres et du nord. La Tour abbatiale éblouit par le travail de sculpture et de ciselage minutieux de sa façade.
En partie haute, à la base des tourelles, on peut admirer notamment la sculpture d’un énorme serpent enroulé. C’est l’un des huit contreforts reptiliens qui entourent le bâtiment. La légende raconte qu’au 6ème siècle le jeune moine Amand, fondateur de la ville, réussit grâce à l’aide de Dieu à terrasser un énorme serpent. Beaucoup de statues ont malheureusement été décapitées à la Révolution.
Et l’ensemble de la façade qui n’est autre qu’une gigantesque sculpture en pierre d’Avesnes-le-Sec (craie blanche, facile à tailler) a été fortement détériorée au fil des ans et des intempéries. Classée monument historique, la Tour abbatiale fait ainsi l’objet d’un important chantier de restauration. Démarré en 2004, le rayonnement de ce chantier dépasse largement les limites régionales. L’horloge est désormais flambant neuve et a retrouvé ses couleurs de l’époque, le bleu, le rouge et l’or vif des aiguilles et du cadran.
A l’intérieur se trouve le Musée de la Tour Abbatiale où sont exposées les collections permanentes de faïences amandinoises, notamment de belles productions locales du 18ème siècle comme les pièces de Desmoutiers et de Fauquez. Tandis qu’au sommet de la Tour, les mélodies des 48 cloches du carillon datant de 1640 résonnent dans la ville de Saint-Amand-les-Eaux grâce aux petits carrés creusés dans la pierre. Cette tradition bien ancrée dans le département du nord trouve son origine au 18ème siècle, époque à laquelle les moines jouaient du carillon pour les cérémonies religieuses. De nos jours, une école de carillonneurs existe à Saint-Amand-les-Eaux. » Source : tourisme-porteduhainaut.com







Le musée de la Tour Abbatiale (gratuit). Plus d’informations : www.saint-amand-les-eaux.fr/musee-de-la-tour-abbatiale





« La remarquable Tour abbatiale du XVIIe siècle, monument historique classé dès 1846, récemment restauré, abrite le musée.
Dans la salle du rez-de-chaussée, sous une voûte sculptée en pierre de motifs de rubans enroulés, masques fantastiques et moulures saillantes, d’une rare beauté, sont présentées, tout au long de l’année, les expositions temporaires.
A l’étage, les collections de céramiques offrent un panorama complet de la production amandinoise. Les faïences du XVIIIe mettent en avant des décors originaux et raffinés inspirés de l’Extrême-Orient, des manufactures de Rouen, de Strasbourg, du Nord de la France ou de Tournai. Témoins d’un réel souci « d’art industriel », celles issues des manufactures des XIXe et XXe siècles montrent l’évolution de la technologie.
La salle centrale, sous une voûte en arcs brisés de 22m de haut, accueille des œuvres liées à l’histoire de l’abbaye (deux tableaux du XVIIIe mis en dépôt par le musée des Beaux-Arts de Valenciennes, des portraits d’abbés dont un provenant du musée des Beaux-Arts de Lille, une vierge à l’enfant du XVIe siècle en albâtre de l’école de Conrad Meit).
Des sculptures et peintures religieuses du XVIe au XVIIIe siècle des anciens Pays-Bas du Sud viennent enrichir cette présentation (Walter Pompe, Laurent Delvaux, Abraham van der Schoor, J.P Van Baurscheit). Ce lieu chargé d’histoire et d’œuvres d’art vaut le détour ! » Source : saint-amand-les-eaux.fr













Le théâtre municipal

L’église Saint-Martin, reconstruite en 1783.







Le Moulin Blanc de Saint-Amand-les-Eaux
« Beau moulin tour à farine et à huile bâti en 1802 par Vanlooy. Il est le seul survivant des 22 moulins à vent que comptaient la commune et ses alentours.
Il possédait 3 paires de meules qui furent remplacés par des cylindres en 1925. En août 1920, les ailes sont démontées et il fonctionne grâce à un moteur à gaz pauvre. Le moulin cesse de fonctionner en 1952. Il devient propriété de la commune en 1982, la tour est vide et très dégradée.
Le maire décide de le restaurer, les travaux démarrent grâce à un contrat passé avec l’ARAM en 1986. Il est nettoyé, les fissures de la tour sont bouchées, les poutres des 3 étages installées. En 1988, la toiture est entièrement reconstruite par Création Bois à Villeneuve d’Ascq, ainsi que l’arbre moteur et le rouet., elle est installée le 27 avril 1988.
Des meules à huile en granit sont installées au rez-de-chaussée, provenant d’un moulin belge. En 1995, le moulin retrouve ses ailes. Mais aucun mécanisme ne relie les ailes aux meules. » Source : moulins-a-vent.net

Saint-Amand-les-Eaux (Nord – Hauts-de-France)
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