Le Palais du Tau de Reims, une des résidences d’archevêques de Reims. Occupée depuis le Vème siècle à cet emplacement, l’ancienne demeure des évêques et archevêques de Reims fut agrandie et reconstruite au cours des siècles, avec des remaniements importants à la fin du XVe siècle et dans les années 1680-1690. Le palais fut transformé en tribunal, puis en bourse de commerce durant la Révolution française. Il abrite le musée de la cathédrale de Reims et du sacre des rois de France.

« Le palais du Tau, autrefois résidence de l’archevêque, jouxtant la cathédrale, garde la mémoire de la cérémonie du sacre. Le roi, exerçant son droit de gîte, priait dans la chapelle palatine, dormait au palais et festoyait après le sacre dans la salle du banquet. La belle chapelle palatine du XIIIe siècle et la salle de banquet du XVe siècle sont demeurées intactes. Le palais du Tau conserve à l’extérieur une belle ordonnance du XVIIe siècle et abrite à présent le musée de l’œuvre et du trésor de la cathédrale, dont les collections comptent des pièces d’exception liées aux sacres des rois de France. » Source : https://whc.unesco.org/fr/list/601

« La salle basse, située en dessous de la salle du Tau, date du XVe siècle, elle conserve encore aujourd’hui la partie ouest de la croisée qui a donné au monument sa forme de T et donc son nom de tau. Elle présente des voûtes sur croisée d’ogive, les clefs de voûte portant les armes de Guillaume Briçonnet. Les fouilles menées en 1996 dans la pièces ont mis au jour des vestiges d’une ancienne domus gallo-romaine et les arcades encastrées dans le mur est sont estimées au IXe siècle. Les grandes baies vitrées ont quant à elles été percées en 1845. » Source : Wikipédia




Salle du Tau ou salle du Festin

« Cette salle avait initialement une forme de T, d’où son nom. Cette vaste salle maintenant rectangulaire depuis les travaux de Robert de Cotte au XVIIe siècle, fut auparavant remaniée à la fin du XVe siècle pour l’archevêque Guillaume Briçonnet. Ses armoiries, mêlées a celles du chapitre de Reims, sont sculptées sur la cheminée. Au centre les armoiries du roi de France avaient été remplacé en 1825 par le chiffre de Charles X (deux C entrelacés), elles ont été restitué par les restaurations d’après guerre. La charpente en bois de la salle a la forme d’une carène de navire inversé et présente neuf poutres horizontales. La salle fut fortement endommagée lors de l’incendie de 1914 qui détruisit la voute ainsi que la galerie de roi peint, la cheminée fut épargné par les bombardements. Elle est aujourd’hui restituée dans l’état présumé du XVe siècle. Deux grandes tentures murales illustrant l’histoire du Fort Roy Clovis, datant du XVe siècle, sont exposées. Cette salle est appelée également salle du Festin car le banquet suivant le sacre royal s’y déroulait. » Source : Wikipédia







Chapelle haute
« Cette chapelle palatine est accessible à partir de la salle du Tau. L’entrée est surmontée d’un tympan orné d’une Adoration des Mages. Un passage champenois est réservé dans les contreforts intérieurs. Elle accueille actuellement les six chandeliers et la croix de l’orfèvre Henri Auguste qui furent réalisés à l’occasion du mariage de Napoléon et de Marie-Louise. » Source : Wikipédia

« Le trésor est exposé dans deux pièces situées entre la salle du Tau et la chapelle haute. La première présente le trésor de l’Ancien Régime et la seconde expose les collections datant de la Restauration. Le trésor de l’Ancien Régime est essentiellement constitué d’objet issu du trésor de la cathédrale et qui n’ont pas été détruit à la Révolution, les éléments du trésor de la Restauration ont pour l’essentiel été fabriqué en vue du sacre de Charles X. » Source : Wikipédia


Salle Charles X
« Cette salle est dédiée au sacre en 1825 de Charles X, dernier souverain français sacré. Le manteau du sacre de Charles X est une pièce de velours de soie violet de 5,70 m de long.
L’actuelle salle Charles X correspond au pavillon qui fut édifié en brique et pierre par le Cardinal de Lorraine au XVIIe siècle et qui fut détruit par les bombardements de la Grande Guerre. » Source : Wikipédia

Copie de la couronne de Louis XV, l’originale se trouvant au musée du Louvre.

Salle du Goliath

« Cette salle renferme des statues et divers éléments de la cathédrale. Le Goliath, sculpté avec sa cotte de maille et son heaume, est daté du troisième quart du XIIIe siècle. Du haut de ces 5,4 m c’est la plus grande statue de la cathédrale, elle pèse près de 6 tonnes. Il était situé sur la façade ouest de la cathédrale, au-dessus de la rose. Dans cette salle sont également exposées d’autres statues monumentales déposées de la cathédrale : La Synagogue et L’Église (bras sud du transept), Adam et Ève (bras nord du transept), saint Paul et saint Jacques (tour sud), le Christ ressuscité et saint Thomas (tour nord). Ces deux dernières statues sont altérées à la suite de l’incendie du 19 septembre 1914 qui a fortement endommagé cette partie de la cathédrale. La salle comporte des fragments de deux statues provenant également de la tour nord : la tête du Christ pèlerin et la tête de saint Jean, datées également de la même époque. Des traces de polychromie sont encore visibles sur ce dernier visage. » Source : Wikipédia


Salle des petites sculptures

« Une salle qui présente de nombreuses têtes sculptées tombées durant la Première guerre mondiale, les sculptures monumentales d’Abraham, et quelques maquettes. » Source : Wikipédia




Gargouille de la cathédrale et le plomb fondu lors de l’incendie de septembre 1914.

« La maquette de la cathédrale idéale de Viollet-le-Duc donne un aperçu de ce à quoi aurait ressemblé la cathédrale si elle avait été terminé. » Source : Wikipédia

Salle du Cantique des cantiques
« Quatre broderies murales, datées du XVIIe siècle, représentent des scènes imaginées du livre biblique Cantique des cantiques ornent cette pièce. Ces broderies de laine et de soie proviennent du château de Hauteville (Aisne) et ont été données en 1807 à la cathédrale. » Source : Wikipédia


Salon carré, ou Salle Pepersack
« Les statues de saint Pierre et la Madeleine, datées du 1er quart du XIIIe siècle et déposées de la façade occidentale de la cathédrale en 1970, sont présentées ici. Cette salle expose également les six tapisseries restantes d’un ensemble de 29 pièces tissées à Reims au XVIIe siècle par le lissier flamand Daniel Pepersack pour l’archevêque Henri de Lorraine, représentant des épisodes de la vie du Christ. » Source : Wikipédia



Salle du couronnement de la Vierge

« Cette salle doit son nom au gâble appelé Couronnement de la Vierge provenant du portail central de la cathédrale. Ce gâble d’une largeur de 8 m et d’une hauteur 5,5 m, exposé ici au-dessus de l’escalier d’honneur, fut déposé en 1948-1949. Cette salle comporte plusieurs tapisseries de la tenture de la Vie de Notre-Dame. Celles-ci ont été données en 1530 par Robert de Lenoncourt, alors archevêque de Reims. Des sculptures de rois, dont l’une attribuée à la représentation de Philippe Auguste, encadrent les tapisseries. » Source : Wikipédia



Reims (Marne – Grand-Est)
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