Le Palais du Facteur Cheval, chef-d’œuvre de l’art naïf, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1969, construit entre 1872 à 1912 par Ferdinand Cheval.
Plus d’infos : https://www.facteurcheval.com/


« Avril 1879. Ferdinand Cheval, facteur âgé de 43 ans, butte sur une pierre si bizarre lors de sa tournée qu’elle réveille un rêve. En autodidacte, il va consacrer 33 ans de sa vie à bâtir seul, un palais de rêve dans son potager, inspiré par la nature.
Parcourant chaque jour une trentaine de kilomètres pour ses tournées en pleine campagne, il va ramasser des pierres, aidé de sa fidèle brouette. Il inscrit sur son monument “travail d’un seul homme”. Son palais de rêve est achevé en 1912.
Au cœur d’un jardin luxuriant, il imagine un palais imaginaire, peuplé d’un incroyable bestiaire – pieuvre, biche, caïman, éléphant, pélican, ours, oiseaux… Mais aussi des géants, des fées, des personnages mythologiques ou encore des cascades, des architectures de tous les continents. Une œuvre architecturale aussi inclassable qu’universelle.
Unique au monde, le Palais Idéal a inspiré les artistes durant plus d’un siècle. Indépendant de tout courant artistique, construit sans aucune règle d’architecture, le Palais idéal a fait l’admiration des surréalistes. Il a été classé en 1969 Monument Historique par André Malraux, alors Ministre de la Culture, au titre de l’art naïf. » Source : ladrometourisme.com






















Tombe du Facteur Cheval, édifiée de 1914 à 1922 par Ferdinand Cheval, âgé alors de 77 ans. La tombe est classée MH.

« Après avoir terminé mon Palais de rêve à l’âge de 77 ans et 33 ans de travail opiniâtre, je me suis trouvé encore assez courageux pour aller faire mon tombeau au cimetière de la paroisse. Là encore, j’ai travaillé huit années d’un dur labeur, j’ai eu le bonheur d’avoir la santé pour achever à l’âge de 86 ans le “Tombeau du Silence et du Repos sans fin ». »
— Témoignage du Facteur Cheval, additif au cahier de 1914
Mort en 1924, il est inhumé dans la tombe qu’il avait terminée deux ans auparavant.
« A la mort de sa fille, en 1894, il décide de reprendre les esquisses du tombeau égyptien qu’il souhaitait intégrer dans le Palais afin de s’y faire enterrer, projet abandonné faute d’autorisation officielle. Il conçoit alors une sorte de chapelle funéraire qu’il adapte avec une croix au fond du cimetière d’Hauterives. Il l’habille avec une stèle de ciment, des pierres et des coquillages. En 1914, il achète une concession au cimetière d’Hauterives, déplace la chapelle funéraire de sa fille et érige son tombeau. Il s’agit d’une œuvre plus modeste que le Palais mais aussi plus chargée avec un travail du ciment plus spontané et plus libre. On retrouve les petites architectures présentes dans le Palais, ainsi que le travail des coquillages. Les façades sud et est sont particulièrement foisonnantes. Une des seules références chrétiennes de ce tombeau consiste dans les lettres JMJ -Jésus Marie Joseph. Cheval nomme son tombeau : le tombeau du silence et du repos sans fin. Il l’achève à 86 ans, après huit année de labeur. » Source : Base Mérimée




Le Facteur Cheval et sa brouette

Hauterives (Drôme – Auvergne-Rhône-Alpes)
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