Bois-lès-Pargny – Aisne

Le Château de Bois-lès-Pargny, datant du XVIIème siècle et classé monument historique.

« Tour Louis XIII avec tourelles en encorbellement, murs de briques roses avec soubassements en grès, ancrages en fer forgé précisant la date de 1611, époque de la construction par la famille de Maubeuge. Salle des gardes voûtée au rez-de-chaussée. L’aile en brique contiguë date de 1722. » Source : Base Mérimée

L’église Saint-Rémy

Bois-lès-Pargny (Aisne – Hauts-de-France)

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Saint-Pierre-lès-Franqueville – Aisne

La place du village de Saint-Pierre-lès-Franqueville, près de Vervins, en Thiérache

Le lavoir et la mairie

La fontaine Saint Pierre

L’église Saint-Pierre, église fortifiée inscrite aux MH.

« L’église de Saint-Pierre est entièrement construite en brique à l’exception du portail roman de la façade ouest, provenant d’un réemploi ; la nef épaulée de collatéraux, dont elle est séparée par des arcades à piles octogonales, est précédée d’un clocher-porche à quatre étages, qui présente des traces de meurtrières. L’église se compose également d’un petit transept, orné de losanges de briques vitrifiées, et un chœur désaxé par rapport à la nef. Des meurtrières percées à hauteur d’homme sont également visibles sur les murs de la nef et du chœur. D’une grande homogénéité historique et stylistique, cet édifice est très représentatif des églises rebâties au 16e siècle. Dans la région de Vervins et offre certaines similitudes avec l’église de cette dernière ville. Son clocher-porche a été principalement conçu en rapport avec sa fonction de refuge ; en revanche, les éléments de fortification y demeurent particulièrement discrets. » Source : Base Mérimée

Saint-Pierre-lès-Franqueville (Aisne – Hauts-de-France)

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Bancigny – Aisne

Bancigny, dans la vallée du Huteau

L’église Saint-Nicolas de Bancigny, église fortifiée du XVIe siècle et inscrite aux monuments historiques depuis 1932.

« Eglise de dimensions modestes, construites moitié en pierre blanche et moitié en brique. Le portail est encadré de deux tours rondes, courtes et massives, dont les soubassements sont en pierre. L’église possède des fonts baptismaux en pierre du 12e siècle et un groupe sculpté formant calvaire en bois polychrome du 16e siècle. Une campagne de restauration a eu lieu en 1992. Des vitraux, oeuvre de Jéroen Dykhuizen, ont été posés en 1992. » Source : Base Mérimée

La vallée du Huteau

Le Huteau à la Passe Maillard

Bancigny

Jeantes

Bancigny (Aisne – Hauts-de-France)

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Plomion – Aisne

L’église fortifiée de Plomion, inscrite aux MH depuis 1987, restaurée et réouverte au public depuis juin 2022. Les étages sont accessibles et permettent de visiter la salle de refuge, la salle des gardes et les systèmes de défense.

« Entre le XIIIème et le XVIIIème siècle, la région fut assaillie par des Anglais, des Austro-Espagnols, des Hongrois, des mercenaires espagnols et français, des pillards hollandais et écorcheurs.
Pour sa part, Plomion connut notamment au printemps 1651, l’assaut des 3000 mercenaires du colonel espagnol Roze.
L’imposante église fortifiée de Plomion a été édifiée au XVIème siècle sur l’ancienne église. La population pouvait s’y réfugier et y vivre pendant les sièges. Souvent le financement du chantier de fortification était assuré par la vente du mobilier et des objets de culte. Cela semble être le cas pour cette église à l’intérieur très sobre.
Construite entièrement en brique et décorée de motifs géométriques, elle comprend tous les éléments de l’architecture militaire médiévale : donjon encadré de deux tours, tourelle et échauguette où l’on recense plus de 60 meurtrières neutralisant l’approche des abords de l’édifice pratiquement des trois côtés.
Sur la façade, deux ouvertures au centre surmontent des trous de boulins ayant supporté des hourds. Le hourd offrait la possibilité de projections verticales de pierres et de liquide brûlant pour défendre la porte.
La fortification était d’une efficacité redoutable même si elle ignorait les progrès de l’artillerie qui ne pouvait parvenir jusqu’au village à cause de chemins défoncés volontairement. » Source : petit-patrimoine.com

L’église fortifiée et le lavoir

Calvaire près du cimetière

Lavoir dans la Rue de Longanne

Bel arbre entre Plomion et Bancigny

Colline « verdoyante » entre Plomion et Bancigny

Le Cerisier Sainte-Catherine

Vallée du Huteau

Vue sur Bancigny

Plomion (Aisne – Hauts-de-France)

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Vigneux-Hocquet – Aisne

L’église Saint-Martin de Vigneux-Hocquet, église fortifiée datant des XVI et XVIIèmes siècles et inscrite aux MH.

« Eglise composée de trois parties : un donjon de pierre, de plan carré, à deux niveaux, avec les restes d’une échauguette et des meurtrières à l’étage supérieur (seul fortifié) , une nef surbaissée vraisemblablement reconstruite au 17e siècle, un choeur daté de 1537, à deux niveaux, une tourelle percée de meurtrières qui permet de gagner la salle de refuge de l’étage supérieur, garnie de deux échauguettes et de quatre meurtrières. Eglise peu homogène, mais dont le choeur a probablement servi de modèle à ceux de Renneval et Morgny. » Source : Base Mérimée

Le lavoir de Vigneux, bâti sur une source en contre-bas de l’église

Vigneux-Hocquet (Aisne – Hauts-de-France)

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Aubenton – Aisne

L’église Notre-Dame d’Aubenton, église fortifiée classée monument historique.

« L’église en pierre fut commencée en 1044. Le donjon qui flanque l’église au nord remonte au 14e siècle. La façade ouest s’ouvre sur un portail roman. L’église possède un mobilier en bois sculpté du 17e siècle ainsi que des stalles, une chaire et un confessionnal provenant de l’abbaye des Prémontrés de Bucilly. On y trouve également un plafond à caissons en bois peint financé en 1685 par Mademoiselle de Guise, restauré en 1840 par Moine-Letellier. L’église a été pour plus des trois-quarts reconstruite au 19e siècle. » Source : Base Mérimée

La Tour de Chimay, vestige de l’enceinte médiévale, datant du XIVème siècle.

« Dès la fondation de la ville à l’époque gallo-romaine, une première enceinte est construite, s’étendant au nord et au sud du Thon. De forme quadrangulaire, l’emprise était de 37 à 38 ha, des fouilles au cours du 19e siècle ont permis d’en restituer certaines élévations, son tracé est encore lisible dans la topographie urbaine et sur les vues aériennes. La charte de 1238 confirme le droit d’Aubenton à être « clos de murs ». Rien n’a cependant subsisté de cette première fortification médiévale. A la suite du siège de 1340 par le comte de Hainaut, l’enceinte fortifiée fut alors reconstruite avec l’accord de Philippe IV de Valois, mais en réduisant de près d’un sixième l’emprise de cette fortification, désormais limitée au sud par la rivière du Thon et laissant en dehors le bourg de Saint-Nicolas groupé autour de l’église paroissiale construite vers 1257-59. L’enceinte, dont la date de construction traditionnelle est 1348, toujours de plan rectangulaire, englobe le noyau urbain centré autour de l’église Notre-Dame, son tracé est encore très lisible tant par vue aérienne que sur place, les murs de clôture des jardins dessinant toujours un glacis. Les descriptions mentionnent la construction d’une enceinte en brique et moellon calcaire avec près de 6 tours bâties en brique, cette enceinte comportant trois portes, au couchant celle du Jeton, celle dite du Vieux-Moulin vers Logny et enfin celle de Saint-Nicolas sur le Thon et qui était dotée d’un pont-levis et d’un bâtiment à usage de prison. Les 6 tours étaient la tour Damiette (au-dessus de la porte du Jeton), la tour Mignette (sur le site du Jeu de Paume), la tour Blanche (près du cimetière actuel), la tour du Moulin et enfin la tour Daniel et celle de Chimay. Ces fortifications ont été vraisemblablement reprises tout au long des divers sièges et destructions qui marquent l’histoire d’Aubenton. En 1734 un plan des fortifications est levé par l’ingénieur du Roi Masse de Plaisance. La Révolution va définitivement condamner les fortifications d’Aubenton, devenues depuis longtemps obsolètes. La porte du Jeton est démolie dès 1793, celles du Vieux-Moulin et de Saint-Nicolas le sont en 1805, à la suite de l’arrêté du préfectoral du 14 floréal de l’an XIII, entraînant également la destruction de la prison près de la poterne. Deux tours vont subsister, celle dite de Chimay et celle dite Tour Daniel. La tour de Chimay, très remaniée au 19e et 20e siècle, après avoir été acquise par la commune en 1979, a été transformée en gîte rural. Les ouvertures des deux tours ont été repercées au 19e siècle. Ces deux éléments de fortification sont les seuls de ce type à avoir été conservés en Thiérache. » Source : inventaire.hautsdefrance.fr

Au bord du Thon

L’Hôtel de Ville, datant de 1867 et le musée Jean Mermoz installé dans l’ancien hôtel Colin.

Sur la place de l’Eglise

Dans la ruelle Sorlin

Aubenton (Aisne – Hauts-de-France)

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