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Beaudignies
- Entité paysagère : Ondulations hennuyères – Quercitain
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 565 hab.
- Altitude : min : 65 m – max : 131 m
- A voir : Eglise Saint-Étienne, chapelles-oratoires, fermes, pigeonniers, moulin à eau, vallée de l’Ecaillon,…
« Comme l’atteste le testament de sainte Aldegonde, Beaudignies fut donné par la sainte fondatrice au chapitre noble de Maubeuge en 646. Le territoire de la commune était divisé entre diverses institutions religieuses : le chapitre de Sainte-Aldegonde à Maubeuge et les abbayes de Maroilles, Fesmy, Vicoigne (Raismes) et Saint-André du Cateau. Ainsi, une charte de l’évêque Liétard rédigée en 1131 confirme les possessions de l’abbaye de Maroilles à Beaudignies : le moulin, le four, la brasserie, ainsi que des terres. Plus tard, la même abbaye y possède une dîme et le terrage, redevance en nature.
Plusieurs mentions des seigneurs de Beaudignies apparaissent dès le XIIe siècle : Adam de Beaudignies, seigneur de Wavrechain, fait don de terre et de revenus à l’abbaye de Vicoigne en 1209 et 1214. En 1410, la seigneurie du comte de Hainaut comprend la ville, la terre, la justice, les droits seigneuriaux, un moulin, une maison, des terres labourables. Propriété d’Antoine Gongnies – seigneur de Vendegies-au-Bois, gouverneur de Bruxelles et du Quesnoy – dans la seconde moitié du XVIe siècle, la seigneurie passe par le mariage de sa fille Michelle de Gongnies avec Ferry de Carondelet à la famille de ce dernier qui la conserve pendant plus de deux cents ans. Le dernier seigneur du lieu, Charles de Carondelet de Beaudignies, revenu après la tourmente révolutionnaire, devient maire du Quesnoy sous l’Empire.
L’église fortifiée du village et le château des seigneurs de Beaudignies, implantés dès le Moyen-Age, furent soumis à diverses reconstructions : l’église, en grande partie reconstruite au XIXe siècle, est dotée d’une tour massive dont le soubassement en grès semble plus ancien ; le château, rebâti en 1780, présente un appareillage en brique et pierre et une toiture à pans brisés. Le village fut le siège au cours du XIXe siècle d’une industrie diversifiée : sept carrières de grès et de silex, cinq moulins à eau, des brasseries, une fabrique de broches pour filature, des fours à chaux et une sucrerie. » Base Mérimée
PATRIMOINE
Eglise fortifiée, avec son donjon en grès et briques, et sa tourelle ronde à meurtrières.
Ferme avec son pigeonnier-porche
Ferme du XIXeme siècle avec son pigeonnier-porche, au hameau Pont à Pierres
Moulin de Pont à Pierres, sur le ruisseau du Saint-Georges, reconstruit pendant l’entre-deux-guerres. Son activité cessera en 1991.
Chapelle du Hameau de Pont à Pierres
Chapelle
SITES NATURELS
Vallée de l’Ecaillon
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