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Eppe-Sauvage
- Entité paysagère : Fagne de Trélon
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 269 hab.
- Altitude : min : 172 m – max : 257 m
- A voir : Station Touristique du Val-Joly, Eglise Saint Ursmer, Château de Voyaux, Château Maillard, petit moulin, chapelles, étangs, Petite Suisse du Nord, Vallée de l’Helpe majeure,…
- Station Verte
Le village tire son nom de la rivière (Elpe, Helpe) qui y coule et de sa situation au sein d’un pays boisé, montueux, extrêmement pittoresque et autrefois peu habité (donc sauvage).
« Le premier habitat sur le village d’Eppe-Sauvage se situe au lieu-dit » Linière » à l’époque néolithique. Une villa gallo-romaine a été mise à jour en 1858 sur le même secteur. Suite aux défrichements des Xe et XIe siècles, le village se développe sur les flancs des collines qui bordent les vallées de l’Helpe-Majeure et du ruisseau de Montbliart. L’essor véritable du village intervient au XVIe siècle avec le développement d’une industrie du fer qui le place au coeur d’un véritable bassin industriel le long de l’Helpe-Majeure. En 1515, la lettre patente du seigneur des lieux, le prince Charles de Croÿ, confirme le développement de l’activité des forges. Eppe-Sauvage en possède alors quatre : le Voyaux, le Marteau, le Grignaux et Willies. Des maîtres de forges comme les Polschet suscitent la construction de riches habitations comme en témoigne encore aujourd’hui le château Voyaux sur la route de Moustier. Depuis l’avènement de Philippe II en 1556 jusqu’au traité d’Utrecht en 1715, le Hainaut est ravagé par les guerres franco-espagnoles. Ainsi le village d’Eppe-Sauvage est-il presque entièrement incendié en 1651 par les troupes françaises. A la suite du traité de Nimègue en 1678, le village appartenant aux Pays-Bas est rattaché au royaume de France. Au XVIIIe siècle, les Merode, seigneurs de Trélon, établissent des hauts fourneaux, modernisant les anciennes forges. Ainsi, le village se développe jusqu’à compter au milieu du XIXe siècle plus de 900 habitants. Cependant, l’établissement de la nouvelle frontière coupe Eppe-Sauvage d’autres centres sidérurgiques comme Montbliart et Rance. Son organisation administrative et économique en est modifiée. L’activité douanière devient centrale dans la vie du village. La sidérurgie décline dans la deuxième moitié du XIXe siècle au profit des hauts fourneaux de l’actuelle Wallonnie. Elle est remplacée par l’élevage et l’industrie laitière. En 1966-67 est édifié par EDF un barrage sur l’Helpe-Majeure destiné à assurer la réfrigération des groupes de la centrale thermique de Pont-sur-Sambre, ainsi qu’à réguler le cours de la rivière sujette auparavant à des crues. » Base Mérimée
MONUMENTS HISTORIQUES
Eglise Saint-Ursmer d’Eppe-Sauvage, construite au XVIème siècle dans un style gothique flamboyant. Elle est surmontée d’un clocher en charpente et elle est inscrite aux Monuments Historiques. C’est une des plus belles églises de l’Avesnois !
Nef de l’église Saint-Ursmer (XVIème siècle) avec sa tribune d’orgue et son grand retable du XVIIIème siècle, sa chaire et sa voûte d’ogives plate.
Triptyque en bois peint (1611) représente les scènes de vie de Saint Ursmer avec sa naissance, sa consécration épiscopale, la délivrance d’une religieuse du monastère de Maubeuge possédée du démon, sa mort et sa reconnaissance solennelles de ses reliques. Il est classé aux Monuments Historiques.
Triptyque en bois peint (XVIIème siècle) représentant des scènes de la vie de la Vierge. Il est également classé aux Monuments Historiques.
Peinture de l’Abbaye de Lobbes (Belgique), sur la Sambre, en 1740. A l’arrière, on aperçoit le tableau « la mise au tombeau » de Dehodencq Alfred (XIXème siècle) qui avait été proposé à la ville de Montargis et qui l’avait refusé en raison de ses dimensions (2m59 sur 3m73).
Oratoire Notre-Dame-de-Liesse, inscrit aux MH depuis 1947.
PATRIMOINE
Chapelle Saint-Ursmer, datant de 1669. Elle se situe sur la route de Sivry, en haut de la côte. Elle a été bâtie près d’un orme très vieux où Saint Ursmer se serait reposé. Malade, l’arbre a été abattu et remplacé par un tilleul.
Chapelle Saint Roch, datant de 1747.
Statue du Christ datant de 1879, dans la Forêt de Trélon
Oratoire à proximité du Château Maillard
Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes
Grotte Notre Dame des Grandes Pâtures, au bord du Lac du Val-Joly, près de la Maison Forestière des Grandes Pâtures.
Oratoire de 1869 « En mémoire d’Antoine Quenée et Marie-Thérèse Charon, Seigneur ayez pitié de nous ».
Oratoire Notre Dame de Grâce, datant de 1853.
Oratoire Notre Dame de la Fontaine, dans la rue de la Fontaine, à 201m d’alt.
Château Voyaux, construit au XVIème siècle par les seigneurs d’Eppe-Sauvage, les Marchipont et fût la résidence des Polschet, les maîtres des forges.
Le château est composé d’un logis et des anciens ateliers de la forge transformés en ferme. Le logis englobe une tour du XVIème siècle située sur l’arrière. Le corps central ainsi qu’une tour à deux étages située en façade datent du XVIIIème siècle.
Château Maillard, construit en 1774 pour le maître de forge Laurent Polschet, mayeur d’Eppe-Sauvage et de Sivry. Le Château a conservé ses deux tours de défense du XVIème, comparable au Château du Pont de Sains.
« L’accès au château est signalé par deux tourelles d’entrée. Le château est organisé autour d’une cour, le logis étant situé à l’est, accolé au sud à un bâtiment comprenant l’étable, le fenil et une grange. A l’ouest a été construite une seconde grange, face au logis. Celui-ci comporte un étage à six travées et deux étages de comble. Les ouvertures sont légèrement cintrées. La maçonnerie est en brique, le soubassement en pierre bleue, l’encadrement des baies en pierre bleue et en brique. La toiture est couverte en ardoise. » Base Mérimée
Monument aux Morts
Le Petit Moulin d’Eppe-Sauvage, alimenté par l’étang du moulin, a été construit au XIXème siècle sur des bases plus anciennes. Il broyait de l’épeautre et du blé. Eppe-Sauvage possédait également un autre moulin dit le Grand Moulin ou Grand Marteau, détruit lors de la construction du barrage du Val-Joly… mais les eaux du lac n’arriveront jamais jusqu’à son site !
Étang du Petit Moulin, d’une superficie de 2 ha, est le plus grand des 3 étangs sur le Ruisseau des Rois venant de la Forêt Domaniale de Rance (Belgique).
Étang du Fond d’Amour, qui existait déjà avant la construction du barrage du Val-Joly
STATION TOURISTIQUE DU VAL-JOLY
Le Miroir, partie haute du Lac, porte bien son nom !
Aquarium du Val-Joly nous fait découvrir 50 espèces de poissons d’eau douce qui peuplent les rivières et étangs/lac de l’Avesnois.
La Station Touristique à Noël
AUTOUR D’EPPE-SAUVAGE
Paysages autour d’Eppe-Sauvage
Haute vallée de l’Helpe majeure
Vallée du Ruisseau de Montbliart
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