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Hon-Hergies
- Entité paysagère : Plateau hennuyer – Bavaisis
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 841 hab.
- Altitude : min : 88 m – max : 152 m
- A voir : Eglise Saint-Martin d’Hon, église Saint-Waast d’Hergies, chapelles, moulins à eau, patrimoine industriel, patrimoine rural, fontaine, Vallée du Marbre,…
PATRIMOINE
Eglise Saint-Waast d’Hergies, construite en 1788. Elle appartenait à l’Abbaye d’Hautmont. Elle possède des autels du XVIIe siècle de style Renaissance et une statue de la vierge également du XVIIe. Sur le pignon de la maison de gauche se tenait autrefois un kiosque à danser aujourd’hui disparu…
Eglise Saint-Martin d’Hon, datant du XVIIIème siècle. C’était une dépendance de l’Abbaye de Lobbes (Belgique). « La tour-clocher est couverte d’un dôme polygonal sur une flèche polygonale à égout retroussé couronné d’un bulbe reposant sur une base octogonale. »
Notre Dame d’Hon, statue en tilleul du XVIIIème siècle. Elle trônait autrefois dans une chapelle à Malplaquet, détruite pendant la bataille de Malplaquet.
Moulin Beauvois, ancien moulin à farine à Hon, alimenté autrefois par l’Hogneau via un canal.
« Ce moulin, désaffecté, a été fortement remanié. Le bief, le déversoir, les roues ont disparu. Les murs sont en moellon dans les parties anciennes. Les baies d’origine, situées au rez-de-chaussée et dont on peut voir l’encadrement en pierre de taille, ont été murées. Deux nouvelles baies, encadrées de briques, indiquent une modification des niveaux intérieurs. Le pignon, en brique dans sa partie haute, a été remonté à une date inconnue, probablement avant la fermeture du moulin, comme l’atteste le monte-sac, toujours en place. Seules les vannes sont en bon état.
Selon l’historien André Havez, ce moulin à farine existe en 1789. Il est vendu comme Bien National à Pierre et Noël Beauvois en l’An 4 (1797). Toutefois M Godde (locataire ?) demande, et obtient, la réglementation de ce moulin en 1811. En 1823, il appartient à Mme Vve Beauvois, puis en 1862 à M. Bertrand. Ce dernier sollicite, en 1886, l’ajout d’une vanne à la vantellerie de son moulin. Un en-tête de 1900 atteste la propriété du moulin à farine à M. Devos-Bertrand. André Havez affirme qu’un moteur électrique en actionne les meules de 1940 à 1957, date de cessation d’activité et que la roue en dessus est démontée en 1950. Les plans de 1833 et de 1886 atteste la présence de deux roues hydrauliques. La roue amont est alimentée par le dessus. La roue aval, plus large est alimentée par en dessous. » Source : Base Mérimée
Vantellerie sur l’Hogneau à Hon-Hergies, dans la rue de la Marne, qui sera une fonderie, un moulin à farine, puis une marbrerie.
« Composée de trois arches en brique et d’un déversoir en pierre, la vantellerie seule, atteste de la vocation industrielle du site. Le moulin était relié par une voie Decauville à la carrière proche. Un embranchement permettait aux chariots de descendre dans la carrière. Un treuil, sans marque et toujours en place, permettait la manouvre. Un moteur thermique fournissait le mouvement. A la sortie de la carrière, aujourd’hui inondée, le chariot traversait le chemin rural et empruntait un pont métallique sur le ruisseau. En 1783, Michel Dussart, maître de forge à Hon-Hergies depuis 1748 ne pouvant faire face aux besoins du Hainaut, du Cambresis, de la Flandre française, de la Picardie et de établit une seconde platinerie à Bettrechies, près de Bavay. En 1834 l’usine est exploitée par Alexandre Bertrand. Détruit en 1881, il est remplacé par une scierie de marbre établie par M. Blondeau Dieudonné. Celui-ci exploite des carrières dans les environs et notamment une, située quelques dizaines de mètres en amont de l’usine. La marbrerie est agrandie en 1886 et 1903. Elle est revendue vers 1914 à la Société Anonymes des Carrières de Hon-Hergies. Devant le déclin de la cheminée classique, la marbrerie oriente sa production vers le marbre d’ameublement. Cette activité perdure jusque dans les années 1940. La scierie de marbre est aujourd’hui entièrement détruite à l’exception de la vantellerie, de la carrière, d’un bâtiment (de recette ?) et d’un treuil. La carrière de noir français fut reprise par la marbrerie Vital-Evrard, de Bellignies qui l’exploite jusque dans les années soixante-dix. » Base Mérimée
Ancienne carrière Dieudonné-Blondeau, de marbre noir français, aujourd’hui inondée, à proximité des vannes sur l’Hogneau. (site privé visible depuis la route).
Ancien treuil de la carrière Dieudonné-Blondeau qui permettait aux chariots de descendre dans la carrière.
Marbrerie Walqueman perpétue la tradition du travail de la pierre bleue et du marbre, installée au bord de l’Hogneau depuis 1930, à l’emplacement d’un ancien moulin. Plus d’informations : http://www.walqueman-marbrerie.fr/
« Le moulin était situé à l’extrémité d’un vaste réservoir en tête duquel se trouvait le barrage de retenue, composé de trois vannes. Deux massifs de machine, en pierre, sont encore visibles à l’emplacement du moulin. Le logement, construit le long de la rivière et à côté de la vantellerie est en brique avec un soubassement en pierre duquel débouche le canal de fuite du bief. Le toit, à longs pans est couvert de tuile flamande mécanique. Le mécanisme des 2 vannes est soutenu par une structure métallique servant de passerelle. Les ateliers de fabrication sont composé d’une structure en brique sur laquelle repose une ferme couverte pour les parties verticales de tôles métallique. Le toit à deux pans à faible pente est couvert de ciment amiante. » Source : Base Mérimée.
Porche-pigeonnier, en contre-bas de l’église de Hon
Porche de ferme
Monument aux morts
Table d’orientation en pierre bleue devant l’église de Hon
D’autres photos à venir prochainement
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