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Houdain-lez-Bavay
- Entité paysagère : Plateau hennuyer – Bavaisis
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 894 hab.
- Altitude : min : 94 m – max : 147 m
- A voir : Eglise Saint-Martin, Château de Warnicamps, salle des fêtes, moulin à eau, moulins à vent, patrimoine rural, chapelles,…
PATRIMOINE
Eglise Saint-Martin, datant de 1782
« Eglise construite en 1782. Rétrocession de l’église à la commune en 1805 par 4 habitants qui en avaient fait l’acquisition en l’an 8. Travaux de réparation de la toiture en 1812 (Lembourg architecte) puis en 1884, de la charpente en 1856 ( Fiévet J. architecte), remplacement de la cloche en 1922.
Eglise de plan allongé avec trois vaisseaux, tour-clocher et abside à trois pans. La nef est un vaisseau aveugle. L’élévation est en brique. La pierre est utilisée pour le soubassement, le chaînage des baies et le portail de la tour-clocher. » Source : Inventaire général du patrimoine culturel
Écuries du couvent de Sainte Aldegonde (Maubeuge), avec le passage charretier et les écuries datant du XVIIIème siècle. La ferme est construite en U autour d’un logis, des écuries, d’une grange et d’une brasserie.
Château de Warnicamp, construit au début du XIVème siècle par le seigneur de Wadimpréau, Wulfard de Ghistelles. Le fief fut vendu successivement aux châtelains de Bouchain, Quiévrain, Mons puis Tournai. Reconstruit à la fin du XVIIème, il fut incendié lors du siège de Valenciennes en 1793 et pendant la 1ère GM.
L’ensemble est constitué d’une ferme et des vestiges du château. L’accès au château se fait par un pont permettant de traverser les douves asséchées. Les bâtiments s’élèvent sur un soubassement de grès, seuls éléments datant du Moyen Age. Les niveaux supérieurs ont été reconstruits en brique à la fin du 17e ou au début du 18e siècle. L’aile gauche (ouest) est constituée d’un corps de logis en rez-de-chaussée avec comble en demi-lune, couvert d’une croupe brisée. Ce logis se termine par un pavillon d’angle couvert d’un toit en pavillon en ardoise. L’aile droite (sud) est constituée d’un corps de logis s’élevant sur deux niveaux avec comble et du pavillon d’angle. L’ensemble est en brique avec chaînage en pierre du pavillon et des ouvertures de l’aile. L’ensemble est couvert d’un toit brisé en pavillon et d’une croupe. Photo et texte : Base Mérimée
Ventellerie d’une ancienne marbrerie, sur l’Hogneau, datant du XIXème siècle. Le village comportait 3 marbreries.
Moulin du Giblot ou de Quêne Luquet (XVIIème siècle), près de la Chaussée Brunehaut. Il produisait autrefois de la farine. En ruine depuis 1905, il mériterait une seconde vie ! Un autre, le moulin Richard, se situe à 100 m de lui, de l’autre coté de la route, à l’arrière de la ferme Richard.
Le moulin Giblot est lié à une légende : « Il y a très longtemps, l’occupant des lieux, prénommé Giblot, était très connu dans les environs. Il était le genre de personnage que l’on n’aime pas croiser… Sa réputation le précédait. Et quelle réputation ! Voleur de lapins, de poules, incendiaire de récoltes, empoisonneur de bestiaux…
Pourtant, Joséphine, une honnête jeune femme, du hameau de Ruinse, à Houdain, osa s’approcher de Giblot. L’amour et ses mystères… Malheureusement pour elle, ce n’est pas l’amour qui l’attendait au coin du feu, mais un mari qui la battait pour un oui ou pour un non…
Un soir, pour un énième prétexte futile, Joséphine se retrouve face au fusil à pierre de son époux. Le coup de feu part. Joséphine tombe raide morte. Giblot entreprend alors de l’enterrer discrètement, dans un trou creusé à la hâte derrière la maison. Très vite, le voisinage s’interroge sur la soudaine disparition de la malheureuse épouse, dont Giblot raconte qu’elle est partie soigner une tante malade, à Vieux-Condé…
Le temps s’écoule. Arrive la Toussaint, un jour glacial enveloppé de brouillard. Ce soir-là, un joueur de vielle inconnu s’approche de Giblot et se met à jouer devant sa porte. Il interprète un air de valse, vif et joyeux, sur lequel il pose des paroles tristes. Giblot écoute et rapidement s’énerve, gagné par une peur épouvantable. La chanson raconte l’histoire de sa femme disparue…
Giblot grommelle des jurons et pourchasse le musicien fort dérangeant. Ce dernier l’emmène à l’endroit où sa pauvre femme repose, tout sauf en paix. Selon la légende, Joséphine serait alors sortie de sa tombe, couverte de sang, échevelée, les yeux vitreux, entraînant Giblot dans une danse macabre rythmée, par la musique de l’inconnu. Seul le son des cloches d’Houdain, annonçant la messe, mit un terme au ballet.
À genoux, Giblot demande pardon au musicien. Celui-ci lui rétorque qu’il dansera ainsi toutes les nuits, jusqu’à la fin de ses jours. Giblot tenta bien de réparer son forfait en édifiant une croix en chêne, à l’endroit maudit. En faisant dire des messes, aussi, pour le repos de l’âme de sa défunte épouse. Rien n’y fit. Après quelque mois Giblot se pend, à la croix érigée pour Josephine. Les habitants du village la brûlèrent et dispersèrent les cendres. Quant au musicien, on ne le revit plus jamais, mais on croit savoir aujourd’hui qu’il s’appelait le remords… qui a donné son nom au moulin. » Source : Voix du Nord
Mairie d’Houdain-lez-Bavay, ancienne ferme du XIXème siècle et la muse Torsion, oeuvre en pierre bleue de Sylvain Patte, sur la Route des Muses du Bavaisis : http://www.tourisme-avesnois.com/article/la-route-des-muses
« Cette oeuvre évoque un mouvement de rotation, tel un tissu essoré. Elle contraste totalement avec le matériau qu’est la pierre, impossible à tordre, à plier ou à froncer. Cette sculpture fait donc écho aux limites de l’être humain face aux forces de la nature… »
Monument aux morts
Ancienne gare d’Houdain, au bord de l’Hogneau, sur la ligne Bavay – Bettrechies, ouverte en 1895 et fermée dans les années 60.
La Ruinse Hameau et sa chapelle Notre Dame de Lourdes, datant du début du XXème siècle.
Calvaire à l’angle du chemin Delmer et la Ruinse Hameau.
Grotte de Lourdes
Chapelle Notre Dame de la Paix, dans la rue des Rocs, datant de 1963.
Dans la rue de l’église. Au premier plan, c’était une ancienne ferme du XVIIIème siècle, décrite dans l’inventaire général du patrimoine culturel : » Ferme construite au 18e siècle. Il ne subsiste aujourd’hui qu’un corps de bâtiment à usage de maison, abritant à l’origine le logis et les étables.
Corps de bâtiment en rez-de-chaussée, élevé en moellons de pierre assez bien équarris et disposés en appareil régulier. Les ouvertures sont couvertes de linteaux de pierre. La porte possède un encadrement de pierre avec clé non décorée. Les anciennes étables ont été construites dans le prolongement du logis et sont élevées en moellons de grès. La pente du toit a été diminuée. »
Porche de ferme au bord de l’ancienne voie romaine.
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