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Maroilles
- Entité paysagère : Thiérache / Mormal
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 1 404 hab.
- Altitude : min : 125 m – max : 191 m
- A voir : Eglise Saint-Humbert, Abbaye, Moulin à eau, Moulin des Près, Arc de Triomphe, kiosque à musique, pigeonniers, maisons de maitre, fermes, fromageries, fontaines, chapelles, Ecluse d’Hachette, Machine Robert, bocage, Réserve Naturelle Régionale des Prairies du Val de Sambre, festivités,…
- Devise : Ville ne suis, Bourg ne daigne, Suis Maroilles, Reine des près.
- Label : Site Remarquable du Goût
- 10ème Village Préféré des Français (sur 22 villages) dans l’émission de France 2 en 2012
« Le site de Maroilles entre Sambre et Helpe-Mineure a permis une implantation humaine dès l’époque épipaléolithique (- 9000 avant J.- C.). A partir du 7e siècle et jusqu’à la Révolution, l’histoire du village se confond avec celle de l’abbaye, fondée vers 650-670 par un membre de l’aristocratie foncière Radobert, qui la confie à un moine évangélisateur, le futur saint Humbert. Elle appartient à un ensemble de fondations comprenant Dompierre-sur-Helpe, Liessies, Aymeries et Haumont. A l’époque carolingienne, elle adopte la règle bénédictine. Maroilles, ainsi que Marbaix, Noyelles et Taisnières font partie de la « Terre de Saint-Humbert ». Dans le dernier tiers du 16e siècle, l’abbé Frédéric d’Yves se pose en médiateur et le village échappe ainsi aux dévastations qui ont ravagé une grande partie des Pays-Bas. La prévôté du Quesnoy et par conséquent Maroilles sont rattachés à la France lors du traité des Pyrénées en 1659. Entre 1791 et 1794, la majorité des bâtiments de l’abbaye est démantelée. Diverses industries assurent à la commune prospérité au long du 19e siècle et au début du 20e siècle : brasseries, tanneries, laiteries industrielles, manufactures de cuir et au tournant du siècle, manufacture de machines à tanner. » Base Mérimée
MONUMENTS HISTORIQUES
L’ancienne Abbaye de Maroilles, inscrite aux Monuments Historiques depuis 1977. L’abbaye de Maroilles a été fondée vers 650 par Radobert, membre de l’aristocratie foncière et confiée à un moine du Laonnois, Humbert. Au IXe siècle, est généralisée la règle bénédictine que Maroilles conservera jusqu’à la Révolution. Après la crise due aux invasions normandes et à la politique de sécularisation, l’abbaye est restaurée en 1025 par Gérard de Cambrai. Au XIVe et XVe siècles, les guerres fréquentes en Hainaut désorganisent le fonctionnement des abbayes. Une réforme est entreprise à Maroilles dès le XVe siècle. Au XVe et au XVIIIe siècles, des abbés bâtisseurs entreprennent la reconstruction des bâtiments. L’actuel moulin à farine est construit sous l’abbatiat de Frédéric d’Yves (1564-1599) en 1576 et agrandi sous celui de Simon Bosquier en 1634. Abbé de 1720 à 1747, Benoît II l’Evêque fait entreprendre la reconstruction du quartier abbatial et de la grange dans les années 1735. La porterie, les comptoirs, l’administration sont réaménagés sous la direction du dernier abbé bâtisseur de Maroilles, Maurice d’Offégnies (1749-1778). L’abbaye sert de carrière de pierre entre 1791 et 1794 ; seuls demeurent le moulin, la grange dimière, le logis des hôtes, la porterie et des éléments de portail réemployés dans un arc de triomphe.
Grange Dimière, dans la cour de l’Abbaye, aujourd’hui la Maison du Parc Naturel Régional de l’Avesnois ! Elle date de 1735 et servait à collecter l’impôt de l’époque, la dîme. C’est une des plus belles et des plus importantes granges du nord de la France. Elle est inscrite aux Monuments Historiques !
Fenêtres baroques à arc de couvrement chantourné et de chambranles à bossage en pierre bleue
Moulin de l’Abbaye de Maroilles, construit sous l’abbatiat de Frédéric d’Yves en 1576 et agrandi sous celui de Simon Bosquier en 1634.

Eglise paroissiale Saint Humbert, construite en 1735 et inscrite aux MH depuis 1977.
Orgue de l’église, le plus ancien du Département du Nord (1725). A l’origine dans l’Abbatiale, il fut déplacé dans l’église paroissiale à la Révolution. Il est classé Monument Historique depuis 1963. Restauré en 1980, il a depuis retrouvé son son d’origine !
Sacristie regroupant les trésors de l’église, anciennement de l’ancienne Abbaye comme au centre le buste de Saint Humbert (17ème), le fondateur de l’Abbaye de Maroilles (en 652) ou à gauche la statue de Saint Nicolas (18ème), classés au titre d’objet par les Monuments Historiques.
Crèche de l’église
Arc de Triomphe, créé en 1809 en l’honneur des victoires Napoléonienne. C’est le plus ancien à honorer Napoléon ! Il a été créé à partir du porche de l’Abbatiale de Maroilles, détruite à la révolution. En 1833, Louis Philippe, en passage à Maroilles, sauve le monument de la destruction. Il est inscrit aux MH et vient d’être restauré.
Pigeonnier de la Colombière, datant de la période révolutionnaire et inscrit aux MH depuis 1989. Il possède une girouette avec Marianne. Bâti de pierre blanche et de brique, ce pigeonnier a été construit par Nicolas-Joseph Vendois, premier maire républicain de Maroilles, dans la cour de sa maison-auberge en 1790.
La Machine Robert, du nom de son dernier utilisateur, située à l’écluse d’Hachette, classée MH au titre d’objet depuis 1987. Crée par James Watt, cette machine à vapeur permettait de remonter l’eau de la Sambre d’un bief à l’autre. Ce sera la dernière à fonctionner en Europe, jusqu’en 1974. Depuis, elle a été remplacée par 2 pompes électriques.
« La machine à lever de l’écluse d’Hachette est composée d’un four comprenant deux bouilleurs tubulaires et une chaudière électrique, surmonté d’un dôme en fonte aciérée qui renfermait la vapeur sous pression à 7 kgs. Elle est constituée de deux cylindres à haute et basse pression, principe du double effet avec leur tiroir qui régularisait l’admission de la vapeur, elle-même contrôlée en fonction de la vitesse par le régulateur à boules. Les cylindres transmettaient le mouvement à un balancier qui actionnait une bielle entraînant le volant. La vis d’Archimède, reliée à la machine par deux roues, puisait l’eau de décharge à l’aval du barrage et la remontait à l’amont. » Base Mérimée
PATRIMOINE
Cascade du déversoir du Moulin de l’Abbaye
Moulin des Près dont il ne reste que la ventellerie. Le moulin a été détruit par les allemands en 1940. Il possédait 2 roues. C’est aujourd’hui un lieu agréable avec l’estaminet du Moulin Des Pres et sa terrasse au bord de l’eau.
Exposition dans la Grange Dimière
Pierre datant de 1585 de l’Abbaye
Voûtes de l’ancienne brasserie de l’Abbaye
Blason d’un célèbre Évêque de l’Abbaye, Benoît de la Barre (1698-1719) avec une mitre et une crosse tournée vers l’extérieur, signe d’autorité
Place Verte, avec le kiosque à musique octogonal de 1932.
Place de la Mairie
Mairie, datant du XVIIème siècle. Il s’agit de l’ancien échevinage (greffe d’auditoire de la juridiction seigneuriale), situé face à l’ancienne porte d’entrée de l’Abbaye de Maroilles pour montrer son indépendance. La maison commune s’y installera en 1791.
Sur le pignon est conservé une fenêtre à meneaux en pierre bleue et une pierre sculptée rappelant le passé judiciaire du bâtiment, l’abbaye est représentée sous les traits d’un renard et la commune sous ceux d’un coq en attitude de combat.
Place de l’église, monument aux morts et l’école
Fontaine Saint-Humbert dans la Rue des Juifs à Maroilles. La légende raconte que Saint-Humbert, le fondateur de l’Abbaye de Maroilles, accueillit à cet emplacement Sainte Algonde, la fondatrice de l’Abbaye de Maubeuge. Pour se désaltérer, il fit surgir une source dont l’eau miraculeuse, dit-on, guérit les animaux de toutes les maladies. La source abreuvait le marché aux bestiaux tout proche.
Rue des Juifs
Ancien séchoir à peaux d’une tannerie datant de 1860 dans la Grand Rue
Chapelle Notre Dame des Près, la plus ancienne de Maroilles. Elle date de 1760
Chapelle Notre Dame des Haies. Elle a été construite en 1881 à l’emplacement d’une chapelle antique dédiée à Notre Dame. La vierge de Maroilles est invoquée depuis des siècles pour les maladies infectieuses et les causes désespérées. Un pèlerinage à lieu tous les ans, l’après-midi du 15 Août. A l’intérieur, 6 vitraux (1950) représentent les 6 vierges de pèlerinages très connus de la région.
Abreuvoir dans la rue du Faux
Maroilles fermier fabriqué à la Ferme de Cerfmont
Caves de l’Abbaye, dans l’ancien comptoir de l’Abbaye de Maroilles (inscrit aux Monuments Historiques depuis 1977), lieu incontournable pour déguster une excellente flamiche au maroilles
Maroilles, des « Caves de l’Abbaye », encore affiné dans les véritables caves de l’Abbaye de Maroilles, le berceau du fromage.
Maison de Maître (XIXème siècle). C’est aujourd’hui le Courtil Saint Roch, jardin labellisé « Qualité Tourisme » et faisant parti des Parcs et Jardins du NPdC.
Ecluse n°2 d’Hachette
PATRIMOINE NATUREL
Réserve Naturelle Régionale des Prairies du Val de Sambre, qui comprend des prairies humides viabilisées au moyen-âge avec 157 espèces animales sur une surface de 50 ha.
Le vieux chêne de Maroilles (Quercus robur) est né vers les années 1300, avant la Guerre de Cent Ans. C’est le plus viel arbre de l’Avesnois, il mesure 15 m pour une circonférence de 5,32 m. Il se situe au bord de la Route d’Avesnes.
Helpe mineure
Dans les marais de la Sambre
Cigogne dans son nid, en train de couver, dans les marais de la Sambre
Sambre à Hachette
Bocage
Vallée de l’Helpe et les anciennes cinses (fermes) de la Basse-Maroilles
PATRIMOINE FESTIF
Brocante de Maroilles, la plus belle du Nord Pas de Calais avec 600 exposants, 6kms de trottoirs et 80 000 visiteurs
Fête de la Flamiche et du Maroilles, l’occasion de déguster toutes les saveurs de l’Avesnois… Flamiches au maroilles, toriotes, gaufres au maroilles, martiflette,… et de découvrir les métiers d’autrefois, les jeux traditionnels,…
Jeu du billon, jeu traditionnel de l’Avesnois
Routes du Maroilles
20 km de Maroilles
Feu d’artifice au gouffre du Moulin
Normandy Avesnois
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