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Maubeuge
- Entité paysagère : Val de Sambre
- Population : 30 347 hab.
- Altitude : min : 122 m – max : 167 m
- A voir : Église saint-Pierre-Saint-Paul, Église Notre-Dame-du-Tilleul, Salle Sthrau, béguinage des Cantuaines, chapelle des Sœurs Noires, Zoo, fortifications de Vauban, Porte de Mons, magasin à poudre, arsenal, moulin à vent, kiosque à musique, architecture moderne, géants, Musée du Corps de Garde, statues, chapelles, Petit Bois, Parc du Tilleul, Sambre, étang Monier,…
- Surnom : Cité du Clair de Lune
- Ville fleurie ***
Ville porte du Parc Naturel Régional de l’Avesnois, Maubeuge a été fondée en 661 par Sainte Aldegonde et fortifiée au XVIIème siècle par Vauban. C’est aujourd’hui une des forteresses de Vauban les mieux préservées du Nord. Elle possède encore toutes ses fortifications de la rive gauche de la Sambre avec ses 5 bastions.
Située à la frontière, la ville a subit les ravages de la guerre. Détruite à plus de 90% pendant la 2nde GM, elle a été reconstruite par l’architecte André Lurçat dans un style moderne. Elle possède encore un riche patrimoine historique à découvrir !
« Le centre-ville de Maubeuge possède une remarquable homogénéité architecturale: les immeubles de béton et de brique datant de la reconstruction de la ville par l’architecte et urbaniste André Lurçat, après les destructions de la Deuxième Guerre Mondiale, le composent à 90%. Telle une personne au caractère bien trempé, que l’on aime ou pas ce centre à l’aspect moderne, il ne laisse jamais personne indifférent. Voilà qui n’est pas donné à toute ville! Des fameux « meetings d’urbanisme » associant les Maubeugeois à la fin des années 50 à la consécration de l’église Saint Pierre Saint Paul, symbole de la ville, dix ans plus tard, l’histoire du nouveau Maubeuge est réellement passionnante, que vous soyez férus ou pas d’histoire et d’architecture. » Source : OT Maubeuge
MONUMENTS HISTORIQUES
Chapelle des Soeurs Noires, construite au XVIIème siècle et inscrite aux MH depuis 1949.. Elle faisait partie du couvent des religieuses de Saint-Augustin (fondé en 1455), et était située à côté de l’hôpital militaire construit par Vauban (1680, détruit en mai 1940). Sa façade est de style baroque.
Béguinage des Cantuaines, datant du XVIIème siècle et inscrit aux MH depuis 1988.
Haut de 43 m, le clocher de l’église Saint Pierre Saint Paul, en béton armé et brique de verre, contient un carillon de 28 cloches. L’église est l’oeuvre des architectes André Lurçat et Henri Lafitte, consacrée en 1958, remplaçant l’église détruite par les allemands en 1940 comme 90% de la ville. C’est la 6ème église de Maubeuge depuis le 7ème siècle. Elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 2002.
« En 1945, André Lurçat est nommé architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de Maubeuge. La ville sera un exemple de formalisation des théories de l’urbanisme moderne : claire, verte, ensoleillée et aérée.En 1949, André Lurçat est désigné pour reconstruire l’église. Il conçoit un édifice entièrement en béton, couvert d’une terrasse, élevé entre 1955 et 1958. Les poteaux porteurs séparent les trois vaisseaux de la nef et forment un arc de cercle entre le choeur et le déambulatoire. Deux chapelles latérales occupent les bras du transept. Les mosaïques sont l’oeuvre de Jean et Catherine Lurçat, le mobilier des autels est sculpté par Félix Roulin et les vitraux sont dus à Bernard Pelletier. André Lurçat réalise trois créations avec le financement pour les dommages de guerre : avenue Mabuse, le mail de Sambre et l’église Saint-Pierre-Saint-Paul qui se situe dans la partie nord, la plus haute de la ville. » Source : Mérimée.
Sainte Aldegonde, née vers 630 à Cousolre, fondatrice de l’Abbaye de Maubeuge, naissance de la ville en 661.
L’église Saints Pierre et Paul de Maubeuge abrite le trésor de la Sainte, dont un remarquable reliquaire du XVème siècle, une crosse et des bannières qui servaient aux processions.
Chapitre des Chanoinesses (ou de Sainte Aldegonde), inscrit aux MH depuis 1941. Son origine remonte au VIIe siècle lorsque Sainte Aldegonde fonde un monastère au bord de la Sambre qui donna naissance à Maubeuge. Un chapitre est une communauté de religieux. Les chanoinesses de Maubeuge, issues des plus nobles familles européennes, étudiaient la musique, les chants liturgiques, le latin, les travaux ménagers ainsi que la direction d’une maison princière. Le chapitre fermera ses portes à la Révolution française.
Église Notre-Dame-du-Tilleul, inscrite aux MH en 2003. « L’intérêt majeur de l’église Notre-Dame du Tilleul est d’être le seul édifice religieux à charpente métallique dans la région. Datée de 1864, elle a succédé à l’église Saint-Augustin de Victor Baltard, premier édifice religieux à structure entièrement métallique réalisé en 1860 à Paris. Elle est également le témoin du développement d’un secteur industriel très important dans le département du Nord : la métallurgie. L’enveloppe extérieure en briques, massive, dessinée par l’architecte Louis Dutouquet, contraste complètement avec le choix de l’ingénieur Vogel d’une structure métallique légère et raffinée pour l’intérieur. C’est l’exemple typique de l’expérimentation des nouveaux matériaux utilisés pour l’architecture durant la seconde moitié du 19e siècle. » Source : Base Mérimée
Collège des Jésuites (XVIIème siècle) et ancienne Chapelle des Jésuites, aujourd’hui la Salle Sthrau (façade du XVIIème siècle), inscrite aux MH depuis 1958. L’intérieur de la Salle Sthrau, de style art déco, est remarquable.
Les fortifications de Maubeuge, classées aux MH en 1924 et 1947. « Maubeuge, ville frontière sur la Sambre, a été entourée par Vauban, en 1685, d’une imposante enceinte fortifiée ; elle est formée des portes de Mons, de Bavai, de France et des Poilus (cette dernière percée pendant l’occupation allemande). Les redoutes ont été construites de 1790 à 1792. Un certain nombre de modifications ont été apportées à l’enceinte de 1792 à 1847. » Source : Base Mérimée
Porte de Mons (XVIIème siècle), classée aux Monuments Historiques depuis 1924. Maubeuge est une des forteresses de Vauban les mieux préservés du Nord. Elle possède encore toutes ses fortifications de la rive gauche de la Sambre avec ses 5 bastions.
Coté ville, la Porte de Mons est composée d’un pavillon à fronton et combles à la Mansart. Elle accueille aujourd’hui l’Office du Tourisme et la Maison Folie de Maubeuge (à la suite de Lille 2004). Elle met en avant la puissance de Louis XIV. Elle a été miraculeusement rescapée des bombardements… C’est la dernière porte de la ville forte.
Côté extérieur de la Porte de Mons (1685). Au dessus de la voûte est inscrit (en latin) : « Louis le Grand, roi très chrétien, triomphant des Belges, des Sequanes et des Germains, dans sa durable majesté, afin d’opposer à la capitale du Hainaut (Mons) un rempart proche et solide, a entouré cette ville de fortifications et d’ouvrages de défense. L’an du Christ 1685. »
Le canon de campagne (1853) situé sur la demi-lune de la Porte de Mons.
Corps de Garde (1683) et le pont dormant de la porte de Mons. Il accueillait une garde contrôlant les voyageurs et le pont levis. C’est aujourd’hui le Musée du Corps de Garde sur l’histoire militaire et les fortifications de Maubeuge. Il est ouvert tous les 2èmes et 4èmes dimanches de mai à octobre, de 15h30 à 18h.
« Construit en 1683 suivant une planche type dessinée par l’ingénieur militaire Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707), le corps de garde avait pour vocation d’accueillir une petite garde de 15 hommes. Ceux-ci avaient pour mission d’assurer le service des ponts-levis et de contrôler les passeports des voyageurs. Le rez-de-chaussée du bâtiment se composait de trois pièces : la salle de garde, le dortoir (cinq lits pour quinze hommes !) et la chambre des poudres. L’armée en assurera l’occupation jusqu’en 1914. Il sera occupé ensuite par divers locataires, en particulier après la destruction de Maubeuge en 1940. Remis à l’Association Renaissance Vauban en 1979, le corps de garde a bénéficié d’une restauration totale par les bénévoles, pour devenir le musée de l’histoire militaire et des fortifications de Maubeuge. Différentes collections d’uniformes, le plan-relief de la ville de 1825, des documents anciens et des armes de la Manufacture d’armes de Maubeuge y sont, entre autres, exposés. »
Plus d’infos : http://www.tourisme-avesnois.com/voir-faire/sites-visiter/482143-musee-du-corps-de-garde
Canon de campagne (1853), protégeant toujours la demi-lune de la Porte de Mons.
Vieille Sambre, ancien bras de la rivière détourné par Vauban pour défendre le Bastion Falize, datant du XVIIème siècle.
Lunette de la Pisselotte, ouvrage militaire entre les Bastions des Capucins et de la Croix. Des écluses permettaient d’inonder le fossé.
Le marais, zone humide arrosée par la rivière Pisselotte (ses eaux ont été utilisées pour brasser la Porter 39 et la Pils Nervia 29).
PATRIMOINE
Monument de Wattignies, du sculpteur Léon Fagel, commémore la bataille de Wattignies (15-16 octobre 1793), victoire des révolutionnaires français sur les troupes autrichiennes, qui sauva Paris. Il représente les généraux Carnot, Jourdan et Duquesnoy au moment où ils proclament le triomphe après 2 jours de combat. Au sommet du monument, un jeune soldat est représenté criant Victoire !
Au dos du monument est représenté le petit tambour alsacien Sthrau, jeune recrue de 15 ans qui s’est sacrifié pour son armée.
Kiosque à concert décagonal construit en 1874 sur la Place Verte. A l’arrière, le Chapitre de Sainte Aldegonde, construit au XVIIème siècle et inscrit aux MH depuis 1941. Il abrite aujourd’hui le Lycée Notre-Dame-de-Grâce.
Grande Grimpette, reliant la ville haute aux berges de la Sambre. Louis XIV l’aurait emprunté. Il en existait plusieurs, c’est le dernier qui subsiste.
Apollon, le dieu solaire dans la cité du Clair de Lune…
La statue en bronze datant de 1930 est l’oeuvre du sculpteur François Sicard (1862 – 1934, lauréat du Prix de Rome, membre de l’Académie des beaux-arts) et du fondeur Gatti. Après avoir été attribuée au musée du Louvre, la statue a trôné au jardin du Luxembourg jusqu’en 1956 où elle rejoint le regretté musée Henri Boez de Maubeuge. Elle est désormais affectée au musée d’Orsay et trône sur la Place Verte.
Moulin Tablette, construit en 1799 à l’extérieur des remparts. Un projet immobilier voulait le détruire totalement dans les années 90 mais sera annulé à temps. Sa restauration durera de 1993 à 2000. C’est l’unique moulin en Europe à posséder un colombage intérieur et circulaire (octogonal).
Square Jourdan
Monument aux morts
Sous le Bois
Douzies-Montplaisir
Ecluse de la Sambre
Mail de la Sambre
Clair de lune sur la Sambre
Réplique du Char mitrailleuse Renault FT 1917.
Pignon de l’ancienne école primaire, aujourd’hui lycée catholique Notre-Dame-de-Grâce, une remarquable mosaïque, datant de 1913 et représentant une scène de récréation, réalisée par le peintre fresquiste Jean-Paul Lafitte. A l’arrière de la fresque, on voit la silhouette de Maubeuge, avant sa destruction.
ZOO DE MAUBEUGE
Zoo de Maubeuge, d’une surface de 7 ha dans les remparts et accueillant plus de 300 animaux dont 60 espèces des 5 continents.
PATRIMOINE FESTIF
Géants de Maubeuge
Géant Mabuse. Peintre, dessinateur et graveur flamand, Jan Mabuse est né à Maubeuge en 1478 ! On retrouve ses œuvres au Staatliche Museum de Berlin, au Louvre ou encore à la National Gallery de Londres. En 2010 et 2011, le Metropolitan Museum of Art de New York et la National Gallery de Londres lui consacrent une exposition majeure.
Sainte Aldegonde, fondatrice de Maubeuge, et Jean Armand de Joyeuse.
Sainte Waudru, fondatrice de Mons.
Rosette de Petit Sars et Marguerite de Joyeuse.
Baptême de Sainte Aldegonde et Sainte Waudru

Noël
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Une Réponse à “Maubeuge”
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Très belles photos qui permettent de se promener dans Maubeuge. Pourquoi pas des photos du zoo ?