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Ohain
- Entité paysagère : Fagne de Trélon
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 1 223 hab.
- Altitude : min : 204 m – max : 255 m
- A voir : Eglise Saint-Martin, Orgues Delmotte, salle de musique, chapelles, Verger Bio, Brasserie de Thiérache,…
- Village fleuri **
« Sur la commune d’Ohain, au sud de la chapelle du Grand-Dieu, du matériel néolithique (un fourneau, une hache et des poteries) a été exhumé en 1895. Au milieu du XIXe siècle, des sépultures sans doute d’époque mérovingienne (481 à 751 après J.C.), ont été mises à jour. Les cercueils en pierre taillée renfermaient des restes humains avec des bijoux et des armes, le plus souvent deux cadavres dans une même tombe.
Au début du Moyen Age, le village n’est composé que de chaumières en torchis, éparses le long du chemin qui reliait les positions militaires d’Anor et de Fourmies avec le château fort de Trélon, en lisière de la forêt. Puis, le défrichement aidant, les habitations se sont groupées autour d’une modeste chapelle située dans l’angle nord-est du cimetière actuel. Cette chapelle, dénommée par la tradition » l’église de paille « , était consacrée à saint Martin. Le plus ancien document écrit conservé mentionnant Ohain est une bulle du pape Alexandre III en date du 8 décembre 1180. Dans l’énumération des biens et revenus dont elle confirme la possession au chapitre Saint-Géry à Cambrai, on trouve en effet mentionné Oaing. La même orthographe se rencontre dans le cartulaire du Mont-Saint-Martin en 1190 et 1240. Le chroniqueur Froissart signale le village en racontant une expédition qu’une troupe de Français fit en 1340 vers Chimay. Ohain fit partie de la seigneurie de Trélon, démembrée de la pairie d’Avesnes en 1381, seigneurie comprenant les territoires de Wallers, Eppe-Sauvage, Willies, Baives et Moustier. Il ne fut pendant longtemps qu’une étroite dépendance de Trélon : les charges publiques étaient confondues dans le même rôle. La population du village ne croît que très lentement et les limites de son territoire avec celui de Trélon ne sont véritablement fixées qu’en 1730.
Au XVIIIe siècle, la principale activité industrielle de la commune est la bonneterie qui occupe en 1804 près de deux cents personnes avec 70 métiers. En 1780 est rendu possible l’extraction de minerai de fer issu d’un filon se développant de Féron jusqu’aux environs de Chimay. La famille de Merode est concessionnaire de la carrière. En 1865 le comte Werner de Merode accorde pour trente ans à partir de 1869 à la société des forges et aciéries de Denain-Anzin et à la société de Vezin-Aulnoye le droit d’exploiter sa concession moyennant une redevance annuelle. En fait l’extraction du minerai de fer cesse vers 1880.Trois carrières de pierre calcaire (« pierre bleue ») ont été exploitées sur le territoire de la commune : celle de Morenrieux, une autre située près de la ferme de Beauvoir, la troisième sur la Trouillette face à la chapelle du Grand-Dieu. Parmi les activités économiques du village, se trouvaient des activités liées aux douanes (l’ancien bureau de douane se situait 39 rue de Momignies) , ainsi que les laiteries d’Ohain, fondées en 1887. Deux filatures ont été créées dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une en 1865 par Delval-Hardy, la seconde en 1874 par Bastien-Bourdu et Cie. Réunis aujourd’hui sont le nom de Dégoussé et Cie, les bâtiments des deux filatures ont été victimes d’un incendie en mai 2000 et ensuite rasés. » Base Mérimée
PATRIMOINE
Eglise Saint-Martin, tout en pierre bleue des Fagnes, datant de 1845.
L’orgue, fabriqué en 1885 par le facteur belge Delmotte de Tournai. Il est classé Monument Historique. Il compte 600 tuyaux.
Ancienne mairie en pierre bleue
Salle de Musique, actuelle salle des fêtes, édifiée en 1903 grâce au legs de Charles Hanoteau
Chapelle du Grand Dieu, avec ses deux colonnes de marbre, datant de la fin du XVIIème siècle. Elle tient son nom de la grande statue du Christ qui occupe l’intérieur. Cette statue a été sculptée par un infirme qui y a mis l’expression de ses propres souffrances. Elle se trouve près de l’endroit où des fouilles ont mis au jour des traces d’habitation préhistorique.
Monument aux morts, datant de 1920, avec son poilu de la Victoire et son poilu mourant couché.
Village fleuri **
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