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Prisches
- Entité paysagère : Thiérache
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 1 030 hab.
- Altitude : min : 153 m – max : 202 m
- A voir : Eglise Saint-Nicolas, Pierre des Vallées, Monument de la Charte, ancienne brasserie Béthune, hôpital, calvaires, chapelles,…
- Particularité : Commune française qui compte le plus grand nombre de bovins par habitant… 6 bovins par habitant !
« Le village de Prisches aurait pour origine une villa gallo-romaine située au lieu-dit Linières. Sous les Mérovingiens, l’habitat se déplace à Battignies, domaine d’un Germain dont le nom a été latinisé. Il se fixe vraisemblablement vers l’an mil à l’emplacement du bourg actuel. Prisches appartient à la seigneurie d’Avesnes mais la partie sud de la commune actuelle fait partie du patrimoine de l’abbaye de Fesmy (Aisne). Au XIIeme siècle, une véritable révolution communale intervint dans cette partie du Hainaut. Partout, les centres ruraux et les villes obtiennent des seigneurs, moyennant quelques redevances, des chartes d’affranchissement. De serfs qu’ils étaient, les habitants deviennent des bourgeois. Les communes obtiennent leur autonomie et sont dirigées désormais par un maire, secondé par des échevins ou jurés. Un code est établi, réglant à la fois le droit civil et le droit pénal. La charte qui fixe le statut des habitants et les usages, forme l’ébauche d’une « coutume » qui resta appliquée jusqu’en 1789. Or, la charte de Prisches, établie en 1158, est l’une des toutes premières. Celle d’Avesnes est de 1200, celle de Trélon de 1162, celle du Favril de 1174, celle de Ramousies de 1193, celle d’Etroeungt de 1248. Cette charte a servi de modèle pour une trentaine de seigneuries du Hainaut et du Vermandois. Elle fut en avance d’un siècle sur celle de très grandes villes de France. Un monument, érigé en 1958, en rappelle le souvenir.
L’église paroissiale Saint-Nicolas, édifiée en 1550, a été reconstruite au XVIIIe siècle, la tour en 1780. Sur celle-ci, s’élevait un clocher qui a été détruit en 1809 par la foudre ; il a été remplacé par une balustrade en 1812. La tour endommagée en 1918 par fait de guerre est réparée en 1930. Les autels latéraux en marbre et bois polychrome proviennent de l’abbaye de Maroilles, démantelée à la Révolution.
En 1900, deux brasseries sont attestées sur la commune. Celle située 125 rue d’Avesnes, encore conservée aujourd’hui, aurait été fondée en 1842. En 1927 elle porte le nom de Béthune, puis dans les années quarante celui de Béthune Boda et fonctionne jusqu’en 1960 environ. » Base Mérimée
PATRIMOINE
Eglise Saint Nicolas datant de 1550 – XVIIIème siècle. Le clocher, reconstruit en 1780, était surmonté d’un dôme, détruit par la foudre en 1809. Il ne sera jamais reconstruit et la galerie en pierre le remplace depuis 1811.
L’église a la particularité d’être entourée d’un parc arboré au centre de la très large place du village (150 m de largeur)… Autrefois l’église était entourée d’un cimetière et était fortifiée avec fossés et retranchements. On peux encore deviner le tracé. Le village se limitait alors aux maisons autour de la place.
Maître-autel et tabernacle (XVIIIème siècle) proviennent de l’Abbaye de Maroilles.
Autel de Saint Nicolas (XVIIIème siècle), provenant également de l’Abbaye de Maroilles.
Autel de Marie (XVIIIème siècle), provenant également de l’Abbaye de Maroilles.
Monument aux Morts dans l’église
Grotte de Lourdes
Vitrail de 1899
Calvaire à l’arrière de l’église
Monument aux Morts
Emplacement du kiosque à danser, aujourd’hui disparu.
Kiosque détruit
Maisons autour de la place
Fontaine sur la place
Monument de la Charte-loi de Prisches, élevé pour commémorer son 800ème anniversaire, 1158 – 1958. « Ce monument commémore le 800eme anniversaire de la charte très libérale de Prisches, adoptée par de nombreuses communautés rurales de l’Avesnois, du nord de la Thiérache et de la région de Chimay en Belgique.
Il y eut dans nos pays au XIIeme siècle une véritable révolution communale. Partout, les centres ruraux et les villes obtinrent des seigneurs, moyennant quelques redevances, des chartes d’affranchissement. De serfs qu’ils étaient, les habitants devinrent des bourgeois. Les communes obtinrent leur autonomie et furent dirigés désormais par un maire, secondé par des échevins ou jurés. Un code fut établi, réglant à la fois le droit civil et le droit pénal. La charte qui fixa le statut des habitants et les usages, forma l’ébauche d’une « coutume » qui resta appliquée jusqu’en 1789.
Or, la charte de Prisches est l’une des toutes premières. Celle d’Avesnes est de 1200, celle de Trélon de 1162, celle du Favril de 1174, celle de Ramousies de 1193, celle d’Etroeungt de 1248.
Cette charte a servi de modèle pour une trentaine de seigneuries du Hainaut et du Vermandois. Elle fut en avance d’un siècle sur celle de très grandes villes de France. Honneur aux ancêtres prischois d’avoir été ainsi parmi les premiers à revendiquer et à obtenir le bien le plus précieux: la liberté ! » Source : prisches.free.fr
Oratoire Sainte Marie de Prisches, de forme hexagonale, datant de 1776
Oratoire de 1808, dédié à St Marcoul, Notre-Dame-de-Liesse et Notre-Dame-des-Affligés, et protégé par 2 marronniers.
Maroilles fermier, boulette d’Avesnes et carré prischois de la Ferme des Linières.
Pommiers
Mare prairiale
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