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Ruesnes
- Entité paysagère : Ondulations hennuyères – Quercitain
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 417 hab.
- Altitude : min : 80 m – max : 114 m
- A voir : Eglise Saint-Pierre-des-Liens, château, chapelles,…
« L’occupation ancienne du territoire de la commune est attestée par de nombreuses découvertes archéologiques : en 1788, au lieu-dit Les Courtieux, fut découvert un souterrain voûté qui communiquait avec le conduit surnommé Caves Marie-Louise, probablement des branches de l’aqueduc de Famars. En 1813, au même endroit, sont trouvés des restes importants de fondations antiques. En 1827 sont mis au jour des fondations avec pavements, des monnaies de César et d’Antoine ou Antonin, des tombeaux.
Le 4 avril 1336, sur l’intervention de Gérard dit Saussés d’Aisne, bailli de Hainaut, Gilles de Limoge, écuyer, sire de Beaudignies, cède au comte de Hainaut l’ommage monsigneur Hoston d’Ecaussines, de tieres, prés et revenues ou tieroit de Ruesne, tenu en fief lige. Depuis lors, la seigneurie de Ruesnes dépend du comte de Hainaut. De 1336 à 1426, la seigneurie relève de la puissante famille d’Ecaussines puis passe sous le contrôle de la famille des du Bois de Hoves jusqu’en 1547. A cette date, jusqu’en 1693, la seigneurie passe aux d’Andelot et en 1710-1719 aux d’Yzarn de Villefort avant d’être vendue aux Capy. A la fin de l’Ancien Régime, le château est propriété des Boursier jusqu’en 1852, des Camaret jusqu’en 1909 et enfin il est racheté par Amédée Hamoir. Dévasté durant la Première Guerre mondiale, il est cédé en 1922 à Georges Lambert de Beaulieu, puis de nouveau vendu en 1925 à M. Vaille pour être transformé en bâtiment agricole. L’actuel château de Ruesnes, en briques et pierres, fut pour l’essentiel bâti au XVIIIe siècle ; des parties plus anciennes subsistent : une porte charretière portant la date de 1695, la ferme datant probablement du XVIIe siècle. Il comporte trois corps de logis organisés autour d’un pavillon central ovale abritant un salon d’honneur. » Base Mérimée
PATRIMOINE
Château de Ruesnes, datant du XVIIIème siècle.
« Le 4 avril 1336, sur l’intervention de Gérard dit Saussés d’Aisne, bailli de Hainaut, Gilles de Limoge, écuyer, sire de Beaudignies, cède au comte de Hainaut l’ommage monsigneur Hoston d’Ecaussines, de tieres, prés et revenues ou tieroit de Ruesne, tenu en fief lige. Depuis lors, la seigneurie de Ruesnes dépend du comte de Hainaut. De 1336 à 1426, la seigneurie relève de la puissante famille d’Ecaussines puis passe sous le contrôle de la famille des du Bois de Hoves jusqu’en 1547. A cette date, jusqu’en 1693, la seigneurie passe aux d’Andelot et en 1710-1719 aux d’Yzarn de Villefort avant d’être vendue aux Capy. A la fin de l’Ancien Régime, le château est propriété des Boursier jusqu’en 1852, des Camaret jusqu’en 1909 et enfin il est racheté par Amédée Hamoir. Dévasté durant la Première Guerre mondiale, il est cédé en 1922 à Georges Lambert de Beaulieu, puis de nouveau vendu en 1925 à M. Vaille pour être transformé en bâtiment agricole. L’actuel château de Ruesnes, en briques et pierres, fut pour l’essentiel bâti au XVIIIe siècle ; des parties plus anciennes subsistent : une porte charretière portant la date de 1695, la ferme datant probablement du XVIIe siècle. Il comporte trois corps de logis organisés autour d’un pavillon central ovale abritant un salon d’honneur. » Source : Base Mérimée
C’est aujourd’hui une chambre d’hôtes : https://www.booking.com/hotel/fr/chateau-de-ruesnes
Ancienne maison de garde du Château de Ruesnes
Eglise Saint-Pierre-des-Liens datant de 1763
Mausolée du Château, face à l’église Saint-Pierre-des-Liens
Mairie et monument aux morts
Cimetière militaire anglais, dans le cimetière communal. Il héberge 85 tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de soldats morts à la libération de la région, début novembre 1918.
« Occupée dès la fin août 1914 par les troupes allemandes, Ruesnes est restée loin des combats jusqu’au 24 octobre 1918 date à laquelle le village a été le théâtre de violents combats entre les troupes britanniques et allemandes pour la prise du village. Ce cimetière a été créé à cette période pour inhumer les victimes britanniques et néo-zélandaises, pour la plupart tombées les 3 et 4 novembre 1918. »
Calvaire dans le cimetière
Chapelle Notre Dame de la Paix, datant du XIXème siècle
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