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Sains-du-Nord
- Entité paysagère : Fagne de Trélon
- Commune du Parc Naturel Régional de l’Avesnois
- Population : 2 924 hab.
- Altitude : min : 163 m – max : 234 m
- A voir : Église Saint-Rémy, temple de l’Amour, Maison du Bocage, kiosque à danser, jardin japonais, statue, maisons de maître, chapelles,…
« Des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour l’existence d’un vicus gallo-romain important, plus étendu que le village actuel. Au IIe siècle, la densité de population est importante, probablement des colons, barbares à qui les Romains cèdent la terre en contrepartie de laquelle ils assurent la défense et la prospérité du territoire romain. Sains est alors un village ouvert, peuplé en grande partie d’agriculteurs. Le commerce est très florissant : production locale et importation de céramique sigillée, ainsi que de vases cultuels à figures. Un vase comportant un décor figuré présentant Mercure, un cavalier, ainsi qu’un bouquetin a notamment été découvert. Mais à la suite des incursions barbares – Bavay est prise en 270 – la prospérité du village prend fin. Au XIIe siècle, Sains passe sous le patronage de l’abbaye de Liessies et demeure bénéfice ecclésiastique jusqu’à la Révolution. En 1265, une bulle du pape Clément IV attribue » la Justice et le Patronage » de l’église de Sains à l’abbaye de Liessies. Il semble alors que le village fasse partie du décanat d’Avesnes et de l’archidiaconat de Valenciennes sous le nom de Saimps ou de Senis avec pour patron saint Rémy. L’église qui date du XVIe siècle (1557) a été reconstruite partiellement au XVIIIe siècle et rénovée en 1832. Le village a été profondément remanié au XIXe siècle du fait du développement de l’industrie lainière. En effet, le début du XIXe siècle voit la population atteindre le millier d’habitants. La progression démographique de la commune est, ensuite, très rapide puisqu’en cinquante ans (1820-1870) , elle double de nouveau pour atteindre son apogée (4 235 habitants). Avec les deux guerres mondiales et les crises économiques de l’entre-deux-guerres, le niveau de la population décroît sensiblement. Il amorce une remontée au moment de la pleine prospérité économique des années soixante. » Base Mérimée
PATRIMOINE
Eglise Saint-Rémy datant de 1557, reconstruite partiellement au XVIIIème siècle et rénovée en 1832.
Choeur de l’église et croix provenant d’une ancienne poutre de gloire.
Orgues et la voûte en bois.
Temple de l’Amour (XIXème siècle), réplique exacte du petit temple édifié par l’impératrice Joséphine à La Malmaison.
Il possédait à l’origine 4 colonnes en marbre de Rance, achetées à l’origine pour la Chapelle du Château de Versailles par Louis XIV. Elles ont été rachetées par les moines de Liessies, puis par Talleyrand, le Diable Boiteux, propriétaire du Château du Pont de Sains. Les colonnes ont été revendues à un américain et sont aujourd’hui aux Etats-Unis.
On remplaça alors ces colonnes de marbres par d’affreux piliers de briques et le temple servit d’abri pour le bétail. La municipalité, aidée par l’état et la région, a restauré cet édifice en remplaçant les colonnes de briques par des colonnes de pierre reconstituée rappelant celles d’origine.
Kiosque à danser construit au début du XXème siècle. Autrefois devant la mairie, il se trouve désormais dans le jardin de la médiathèque.
Statue de « Madeleine au réveil » d’Augustin Peene, statue de marbre datant de 1891. La statue sera un temps exposée au Louvre, puis au jardin des Tuileries avant d’être déposée à la ville de Sains du Nord en 1968. Elle est affectée au musée d’Orsay depuis 1986.
Maison du Bocage, une des 4 antennes de l’Écomusée de l’Avesnois. Installée dans une demeure construite en 1870, la maison du bocage est dédiée à la ruralité et aux spécificités paysagères de l’Avesnois. A travers sa haie, sa flore et son bâti, partez à la découverte de ce pays bocager d’exception. De ce territoire préservé, les habitants ont su en extraire le meilleur pour créer, entre autres, le fleuron de notre terroir : le Maroilles. L’exposition qui lui est consacrée vous l’explique et vous raconte son histoire. Apprenez aussi comment, à l’instar de l’homme, un fascinant petit insecte a su exploiter à merveille toutes les richesses de ce paysage unique.
Grange du XIXème siècle, démontée et remontée au musée.
Charpente du XIXème siècle de la grange.
Forge dans la grange.
Ancienne laiterie
Ancien moule à dauphin, fromage fabriqué à partir de maroilles blanc que l’on parfume à l’estragon, au persil, au poivre et au clou de girofle !
Selon la légende, le futur roi Louis XIV, alors Dauphin, de passage dans le Hainaut dégusta et apprécia tant ce fromage qu’il autorisa les paysans et les fromagers à le nommer « Dauphin ». De là, il prit rapidement la forme du dauphin.
Jardin japonais, à l’arrière de la mairie
Monument aux morts
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